Manifestation contre la réforme des retraites: légère baisse de la mobilisation à Marseille

Fronde
Bref
le 11 Fév 2023
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Manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites à Marseille, le samedi 11 février 2023. (Photo : C.By.)
Manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites à Marseille, le samedi 11 février 2023. (Photo : C.By.)

Manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites à Marseille, le samedi 11 février 2023. (Photo : C.By.)

Ce samedi 11 févier l’intersyndicale appelait à une nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites du gouvernement d’Elisabeth Borne. A Marseille le cortège s’est rassemblé sur le Vieux Port à 14h avant d’emprunter la rue de la République pour rallier la Porte-d’Aix. Les syndicats annonçaient la présence de 140 000 personnes. La préfecture de police tablant, elle sur 12 000 manifestants. Soit un défilé un peu moins fourni que le mardi 7 février (180 000 personnes selon l’intersyndicale, 15 000 selon la préfecture de police) et que le mardi 31 janvier (205 000 pour les syndicats et 40 000 pour la police).

En ce premier jour des vacances scolaires dans l’académie d’Aix-Marseille, il faut noter que d’autres cortèges se sont élancés dans le département. À Aix-en-Provence,  l’intersyndicale se félicitait de la présence de 3000 manifestants et de “plusieurs centaines” à Salon-de-Provence (respectivement 2000 et 500 selon la police).

Commentaires

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  1. Pierre Pierre

    Le titre est peut-être factuellement correct, mais il conviendrait d’ajouter qu’il y avait, je crois, plus de manifestations dans le département hier.
    Je connais des personnes qui étaient à Marseille lors des précédentes manifestations mais qui ont marché à Salon où à Aix ce samedi.
    D’ailleurs, au niveau national, il y a eu plus de manifestants que le 31.
    La comparaison au niveau départementale n’aurait elle pas été plus pertinente ?

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  2. Alain M Alain M

    C’est tout ce que vous avez à dire sur cette manifestation? “Baisse de la mobilisation” Rien d’autre?
    Réfléchissons: soit vous ne vous êtes pas rendue à la manifestation, vous ne l’avez pas vue et vous relayez les agences de presse . Mais alors : pourquoi? Et pourquoi ne pas le dire que vous vous faites le petit télégraphiste des agences de presse plutôt que l’observatrice directe de l’événement? Soit vous avez vue la manifestation , côtoyée les organisations et dans ce cas-là , je repose ma question: c’est tout ce que vous avez à dire, à savoir relayer des agences ? Vous n’avez parlé à personne? Rien observé de singulier?
    Vous cherchez quoi exactement avec ce papier ? A nous apporter des informations sur la lutte sociale dont un épisode se déroule à Marseille? C’est donc tout ce qu’il y a à dire, ce jour-là, sur ce grand mouvement complexe et profond ? “Des faits…rien que des faits.” Oui, mais pourquoi celui-là? Le titre dit l’axe de l’article: baisse de la mobilisation , aux dires même des syndicats . Mais quand bien même cela serait avéré, est-ce que cela dit la complexité d’une mobilisation? Avez-vous parlé avec des manifestants pour savoir ce que c’est que se mobiliser pour eux et autour d’eux? N’y a t’il qu’une forme de mobilisation? etc…etc…
    Je suis abonné, je vous lis et je vous aime bien mais là, franchement, je perds le contact, je ne vous comprends plus. Il y a quelque chose de paresseux et de malveillant dans ce papier.

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    • Alain M Alain M

      A titre de contre exemple lumineux et pour illustrer ce que je voulais dire on peut lire le reportage réalisé à Marseille dans la manifestation du 11 février et autour d’elle par une journaliste de Médiapart , Khedidja Zerouali. ( https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/110223/marseille-certains-bastions-syndicaux-sont-prets-la-greve-generale )
      Le contraste est saisissant: la journaliste reprend les mêmes chiffres de fréquentation de la manifestation que vous mais elle fait un travail d’investigation auprès des participants, va chercher de l’information, prend le pouls des gens et propose un tableau bien plus complexe et contrasté que le votre, monochrome ( une seule info: baisse de la mobilisation ) et superficiel ( faire de la manifestation le seul thermomètre de la mobilisation qui , comme on le voit dans l’investigation de Médiapart, est bien plus composite et mouvante qu’il n’y paraît)
      Aurore Bergé et les mercenaires d’Occurrence sont sur cette même ligne qui consiste à réduire et figer le mouvement social à des chiffres de fréquentation du macadam qu’ils vont essayer de diminuer par tous les moyens. Le plus simple consistant à dire ” ça baisse” sans autre forme d’examen ou d’analyse, ce qui, dans le monde néolibéral et sa religion du chiffre d’affaire ou de l’audimat veut clairement dire : ” cela recule, cela faiblit, cela va s’arrêter”
      Si une journaliste de Médiapart a pu, sans distordre les chiffres, donner une vision complexe de la réalité marseillaise pourquoi pas une journaliste de Marsactu?

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  3. julijo julijo

    solidaire avec Alain M.
    son commentaire exprime tout à fait ma pensée.

    je n’ai pas eu envie d’écrire quoi que ce soit, très déçu de ce contenu qui ressemble à une brève très factuelle de l’AFP avec effectivement comme un poil de malveillance.
    votre titre aurait pu être : “manifestation contre….maintien de la pression” car c’est le ressenti des participants.
    en même temps, si on écoute les media, il y a une baisse -importante- de participation ! dans l’intérêt de qui ?

    Mais ce n’est pas le premier article que je trouve décevant.
    et moi aussi, abonné depuis longtemps, lecteur depuis longtemps.je suis malheureusement, bien déçu depuis quelque temps.

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  4. TINO TINO

    Plus des 3/4 des français actifs ne veulent pas de cette ” réforme” ni faite ni à faire. C’est ça le plus important et qui doit être mis en avant. Pinailler sur l’écart de participation entre 2 manifs de toutes façons très suivies ne mérite même pas une brève…

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  5. MarsKaa MarsKaa

    Je crois que tout est dit dans les messages précédents. Se focaliser sur les chiffres de manifestants (dont les calculs sont tous biaisés*) empêchent de regarder, de voir, d’entendre, de sentir ce qui se passe, ce qui se joue.

    (* quand on a l’habitude de participer à de grosses manifestations, on sait que des gens rejoignent le cortège plus tard, ou le quittent plus tôt, débordent sur les trottoirs, font un détour pour observer le cortège, s’arrêtent prendre un café etc… c’est juste impossible à compter une masse mouvante et poreuse).
    Et pour un manifestant, combien de personnes tout autant concernées qui pour X raisons ne sont pas dans la rue ce jour là ?
    Il se passe bien autre chose, de bien plus profond. Il faut avoir vu les visages, entendu les clameurs, lu les slogans ce samedi, traversé les différentes “parties” du cortège, et vu les autres manifs : c’était different. Et de mon point de vue : c’est en train de monter. Il n’y a ni lassitude, ni découragement, ni résignation. Mais de la combativité, joyeuse et déterminée.

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  6. Patafanari Patafanari

    Sûr que quand on a voté Macron au deuxième tour des présidentielles, on traine un peu la patte pour aller manifester.

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  7. polipola polipola

    Si votre critique porte essentiellement sur les choix des sujets faisant l’objet d’une investigation profonde ou d’une simple transmission factuelle soit. En revanche, si cela vous énerve qu’un article classé dans la catégorie Bref soit …. bref, il va sans doute falloir se détendre un peu. Et puis, même si c’est court, vous n’avez même pas l’air de l’avoir bien lu (il est bien mentionné que d’autres cortèges se sont élancés dans le Département)

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    • Alain M Alain M

      Bien sûr que c’est une brève et la remarque ne porte pas sur sa brièveté. La brièveté accentue encore le poids du titre et de l’info principale ( baisse de la fréquentation ) La question se pose avec encore plus d’acuité: pourquoi choisir cette info quand on sait qu’elle sera seule et l’assener comme une vérité scientifique , surplombante ? Même en faisant bref et en ne traitant que de la seule fréquentation on pouvait, par exemple, la mettre en rapport avec celles des deux manifestations précédentes et montrer que la fréquentation était égale à la première ( selon les chiffres fournis par Marsactu dans un autre papier) et que donc, sur la série, la mobilisation ne faiblit pas mais se maintient. La question du point de vue et des objectifs reste posée. Plus que jamais.La contextualisation et la mise en perspective font partie du travail de journalisme, non? Et je ne suis pas tendu du tout…bien au contraire mais j’ai envie de questionner pour rester en confiance en lisant Marsactu. J’ai le droit , non?

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