L’IGPN enquête sur des intimidations envers le frère d’une victime de violence policière
Selon Le Monde, l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, a ouvert une enquête après avoir été saisi par le frère d’une victime de violences policières. Celui-ci explique avoir été intimidé par des fonctionnaires. Au sortir du palais de justice de Marseille le 14 mai dernier, alors que le tribunal correctionnel venait de condamner deux policiers à deux ans de prison ferme pour avoir brutalisé un adolescent en février 2018, Djamel G. aurait subi des pressions de la part de policiers en civil venus soutenir leurs collègues.
L’avocate de ce dernier, qui se trouvait à ses côtés, a alors déclenché un enregistrement vidéo, consulté par Le Monde dans lequel on entend des policiers déclarer : “Tu cherches la merde, ça te plaît, tu cherches la merde. Quand ça va te tomber dessus, tu vas voir… “, “Si jamais, il t’arrive un truc…”. Selon son avocate, Linda Sennaoui, l’un des policiers “provoquait clairement” son client pour “le pousser à la faute”.
Djamel G. a été entendu par l’IGPN le 28 mai. La scène a aussi été filmée par une caméra de surveillance installée au palais de justice. Interrogé par Le Monde, Rudy Manna, le secrétaire départemental d’Alliance, syndicat de policiers qui soutenait les deux mis en cause, assure que selon ses collègues, “le frère de la victime est venu brancher les collègues, il les a nargués. Comme ils étaient sous le choc, ça en a énervé deux ou trois. Mais, dans cet échange, ce n’est pas le policier qui parle, c’est l’homme”.
Source : Le MondeCommentaires
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alliance touche le fond ce syndicat est vérolé à force de soutenir tout et n’importe qui il explosera.
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Ce n’est pas d’aujourd’hui que ce syndicat policier se distingue par une complaisance à la limite de légalité doublée d’une flagornerie ahurissante auprès de ses troupes. Il fait toujours autant de voix aux élections professionnelles, on se demande bien pourquoi…
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Selon ses collègues “le frère de la victime est venu brancher les collègues, il les a nargués. Comme is étaient sous le choc..” (choc visiblement asséné par le tribunal si on comprend bien.)
Ce syndicat ne rends pas service à la profession, en soutenant à priori tout et importe quoi, ce qui éloigne systématiquement l’institution des citoyens et inquiète de plus en plus en plus celles et ceux que cette institution est censée “protéger”….
A chaque fois que ce syndicat s’exprime, en tout cas à propos des “bavures”, on se demande si dans cet “échange”, celui qui parle ce n’est pas le policier, ce n’est pas non plus l’homme, mais bien plutôt l’irresponsable de service.
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« L’IGPN enquête sur des intimidations envers le frère d’une victime de violence policière ».
Très bien , mais qui enquête sur l’IGPN à part Médiapart : « IGPN: plongée dans la fabrique de l’impunité » (12 juin 2020).
Dans ce contexte , compte tenu de tous ces agissements de violences policières et / ou de racisme la meilleures solution de salut publics serait sans doute la suivante :
– Révocation d’office des responsables politiques et administratifs (n’oublion pas Macron à propos de son copain Benalla : “le seul responsable, c’est moi”, « qu’ils viennent me chercher »
– Révocation d’ensemble des forces de police suivi d’un nouvel entretien d’embauche sur la base d’une charte faisant la synthèse des principes de maintien de l’ordre républicain et de respect des droits humain avec en plus de nouveaux recrutement pour remplacer les policiers définitivement révoqués.
Bien sur le contexte est complétement différent mais c’est la solution qui a été proposé aux Etats Unis pour une police municipale : Mort de George Floyd: la police de Minneapolis va être “démantelée” (https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/mort-de-george-floyd-la-police-de-minneapolis-va-etre-demantelee_AV-202006080002.html )
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Déjà, si l’on commençait par s’inspirer du modèle anglais, en remplaçant l’IGPN par une institution indépendante de la corporation policière et du MI, on y verrait un peu plus clair…
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