L’État oblige le département à abandonner le fonds de solidarité pour les entreprises
Voulu par le département pour soutenir les TPE touchées par la crise engendrée par l’épidémie, le fonds territorial de solidarité retombe comme un soufflé. La collectivité ne peut finalement ni en bénéficier, ni le gérer, a annoncé ce mardi la présidente du département lors d’une intervention en Facebook live organisée par l’UPE13, le Medef local.
“Quand nous avons eu l’autorisation le 8 avril de l’État d’ouvrir nos champs de compétences, on nous a autorisés […] à travailler sur un plan pour être aux côtés des entreprises. Sur le département des Bouches-du-Rhône, notre tissu économique est constitué à 85% de TPE, toutes ces petites entreprises n’avaient pas la possibilité de bénéficier des aides. Nous avons lancé ce fonds territorial de solidarité au travers de la Chambre de commerce et d’industrie. Le gouvernement ne nous a pas suivis. Nous sommes dans l’obligation d’arrêter”, constate Martine Vassal. Les petites entreprises mises à mal par la crise doivent ainsi se tourner vers la région.
Source : La ProvenceCommentaires
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Mince, la multi-présidente n’est pas autorisée à faire ce qu’elle veut de l’argent du contribuable, et doit se limiter aux compétences des institutions qu’elle préside : quelle tristesse, ces lois et ces règles. Et si elle se concentrait sur la mission première du département : les missions sociales, l’accueil des mineurs isolés, etc. ? Il y a des choses à faire de ce côté-là, surtout en période de crise.
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Que voulez vous cher 8e , l’habitude nous joue des tours , pendant des décennies son entreprise a vécue de l’argent public par le biais des marchés du même type. Vu les immenses compétences qu’elle avait obtenues à Sup de Co ,Marseille pompeusement rebaptisée aujourd’hui Kedge Business School , alors à la vue de son engagement dans les instances patronales du type CJD ou Union Patronale elle aurait normalement du créer une STARTEUPE, mais non , Papa l’a recasée à la mairie aux emplacement publics et aux marchés . Là c’est du business.
Pas normal de contrarier cette cheffe d’entreprise dans l’âme. Tout le monde l’embête et l’empêche. Peuchérette, elle me fait peine, elle me fend le coeur.
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Je tape vraiment trop vite:
Que voulez vous cher 8e , l’habitude nous joue des tours , pendant des décennies son entreprise a vécue de l’argent public par le biais des marchés du même type. Vu les immenses compétences qu’elle avait obtenue à Sup de Co Marseille ,pompeusement rebaptisée aujourd’hui Kedge Business School , à la vue en sus de son engagement dans les instances patronales du type CJD ou Union Patronale elle aurait normalement dû créer une STARTEUPE.Mais non , Papa l’a recasée à la mairie aux emplacements publics et aux marchés . Là c’est du business.
Pas normal de contrarier cette cheffe d’entreprise dans l’âme. Tout le monde l’embête et l’empêche. Peuchérette, elle me fait peine, elle me fend le coeur.
Ouf cela est mieux
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A quelques encablures d’un deuxième tour, la voilà tout soudain solidaire notre reine. Oui pas de n’importe qui. Et pan ! C’est encore la faute à l’Etat si elle ne peut pas…
Eh ! Martine, si ce mot rentre enfin dans ton vocabulaire, dans le secteur du social y a de quoi faire : d’abord y a les mineurs étrangers, ensuite les enfants des collèges qui ont je crois qqs difficultés dans les quartiers nords, y a les EHPAD aussi, à qui tu distribues pas mal d’argent sous couvert de perte d’autonomie. C’est ta grosse responsabilité ca, le social. Tu devrais pouvoir y arriver et sans l’Etat, puisqu’il te l’ordonne
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Et pourtant elle a eût La révélation à l’hôpital nous a t-elle dit . Elle a pris conscience de la précarité et de la fragilité en ayant bien entendu trouvé un coiffeur avant de nous faire cette révélation.
Mais le social n’a peut être pas la même signification chez celle , car du social elle en fait ou moins a t-elle tenté d’en faire mais avec les patron nécessiteux.
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C’est pourtant clair :
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/dgcl_v2/CIL3/tableau_repartition_competences_20180516.pdf
– Protection de l’enfance : aide sociale à l’enfance, prise en charge des mineurs en danger, recueil des informations préoccupantes, protection maternelle et infantile, possibilité de prise en charge des jeunes majeurs.
– Aides aux entreprises en difficulté : Néant
A chacun son job, et pas juste ce qui l’arrange pour se faire élire.
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Bonsoir à tous, bonsoir l’équipe Marsactu. Je vous renvoie à mon commentaire à propos de l’article https://marsactu.fr/bref/la-metropole-lance-un-fonds-territorial-et-solidaire-de-50-millions-deuros/ par lequel je vous indiquais qu’on marchait sur la tête dans les BdR et que le Département était légalement incompétent pour contribuer à ce type d’interventions depuis 2017. Peu importe, mais j’aimerais tellement que vous grattiez un tout petit peu plus parfois. Bon, c’est peut-être technique et complexe,… De nouveau, sur le fonds, je regrette qu’il ne soit pas relevé qu’au-delà de cet énième bricolage raté, ce qui se passe souligne une fois de plus la profonde crise institutionnelle que traverse notre territoire : plus de quatre ans après sa création la Métropole est à la dérive, l’Etat n’a rien fait pour sauver le navire (sa créature, sa création) et les acteurs locaux ont contribué à la saborder grâce à une gestion profitable à chaque clocher (et dispendieuse !) dans un contexte de rigueur et le refus d’amorcer la construction sérieuse d’une vraie vision métropolitaine. Dans le cas présent, il me semble frappant qu’en tant que collectivité compétente (en principe exclusivement, avec la Région) appelée à être l’acteur public moteur du développement économique sur son territoire (quel que soit l’orientation que l’on donne à cette politique), sa capacité de financement d’un tel fonds ne soit que de 2,5M€ (10%) contre 35 pour le Département, dont ce n’est pas les affaires (et dont l’argent public est voué à aller vers d’autres actions publiques, cf les commentaires ci-dessus) ! Ce qui se passe me semble donc très grave : un acteur public important du territoire est en train de s’enliser de manière avérée, alors même que celui-ci a plus que jamais besoin de l’intervention publique dans ces moments de crises qui risquent s’amplifier dans les prochains mois. Il faut sonner l’alarme. ++
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Remarquable commentaire. Je plussoie.
Oui, il est temps, quatre ans après sa création, de se demander si la métropole tourne rond ou non. Et le cas échéant de s’interroger sur la suite : on ne va pas rester, sur un territoire fragile, éternellement avec des institutions qui servent uniquement de tiroir-caisse pour des communes qui refusent tout projet commun. Même le dossier le plus urgent, celui des transports, est totalement paralysé : quel échec !
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Merci, mais vous allez me faire rougir cher électeur dy 8e. Je voudrais rajouter un dernier point sur le traitement journalistique de ces faits : je suis désolé, mais je trouve de nouveau que le titre de l’article n’est pas du tout satisfaisant. D’abord, l’Etat fait appliquer la loi, point barre, ce n’est pas ça qui doit retenir l’attention, quoiqu’on l’ait connu souvent plus souple dans son interprétation du droit des collectivités territoriales… Mais surtout, pire, en adoptant ce titre, j’ai le sentiment que la rédaction ne fait que suivre – sans le moindre recul – les éléments de langage de la Métropole (cf le facebook live et les propos de Martine Vassal qui use de ce terme d'”obligation d’arrêter le fonds”) qui donne une couleur et une connotation bien particulière aux faits. Or, tournez le regard vers ce qui se passe ailleurs : la Métropole de Lyon a pu mettre en place un fonds d’aide de 100 M€! La Métropole de Montpellier annonce débloquer 50M€. La Métropole de Bordeaux a débloqué plus de 15M€. etc. Gare aux chiffres, certes, mais le fossé avec les capacités dont semble disposer celle qui se targue d’être la seconde métropole de France est apparemment grand. Se faire simplement écho de la propagande métropolitaine sans mise en perspective ne me semble donc pas satisfaisant au regard des enjeux et ce même s’il ne s’agit que d’une “brêve”. Merci de nous aider à y voir clair, et désolé de vous asticoter… j’aime sincèrement votre travail.
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La métropole pourquoi pas ?, mais pas avec ces gens là. Quand vous regardez la gestion marseillaise, quand vous regardez ces petits baronnets des villages et villes environnantes comment voulez vous que cela fonctionne ? Malheureusement ou heureusement ce n’est pas l’institution qui est en cause mais bien les personnes, le niveau est tellement médiocre . Elles sont à la fois à Marseille et aussi à la métropole, alors cette métropole qui devrait assurer un rayonnement certain ne lui assure qu’une pâle lueur maléfique,mais ce n’est pas grave puisque les baronnets ont leurs petits avantages. Lyon est bientôt reliée à Turin et nous en sommes toujours à réfléchir à connecter les Olives à la Pointe Rouge. Question d’échelle.
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