Les victimes de voyages bidons obtiennent un vrai procès en correctionnelle
Certaines des parties civiles lors de la procédure de plaider coupable de la dirigeante de Grand cœur le 15 octobre 2024. (Photo C.By.)
Ce mardi 15 octobre, la juge de la 6e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Marseille, Azanie Julien-Rama, a décidé de ne pas homologuer la procédure dite de plaider-coupable — ou comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) — de la dirigeante de l’association Grand Cœur, Fatima A. Cette dernière était poursuivie pour l’organisation de voyages “bidons”, à New York, Bali ou Eurodisney, lesquels n’étaient finalement jamais honorés ni remboursés. Le parquet avait proposé à la prévenue, qui reconnaît les faits, une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire, la nécessité d’indemniser les victimes, une inéligibilité de cinq ans et le même temps d’interdiction d’exercer un mandat associatif.
À la barre du tribunal, les avocats des quelque 35 parties civiles, dont beaucoup étaient présentes, ont plaidé pour l’échec de cette homologation. Leurs clients qui ont été floués par l’association réclamaient la tenue d’un procès en correctionnelle, durant lequel chacune des parties pourrait s’exprimer et dont l’issue bénéficierait d’une décision prise dans la collégialité. La juge a donc suivi leurs demandes. L’audience est prévue le 15 janvier prochain, mais devrait être renvoyée pour bénéficier d’une journée pleine d’audience.
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