Les salariés de l’Espace culturel Busserine réintègrent le lieu

Le collectif de soutien aux salariés de l’Espace culturel Busserine appelle cela un “tournant positif”. Depuis quelques jours, la majeure partie des salariés de l’ECB a réintégré le lieu culturel sis au cœur du quartier du grand Saint-Barthélémy et objet d’un bras-de-fer avec le maire de secteur FN, Stéphane Ravier. Cela met fin à la “fermeture” de fait du lieu puisque les neuf salariés devaient pointer à la mairie de secteur, présentée comme leur nouveau lieu d’affectation. Seul, le directeur Patrick Loir résistait en restant sur place. Il fait, d’après sa hiérarchie, l’objet d’une mise en congé d’office. Lui indique avoir simplement reçu un courrier lui demandant de justifier “des absences irrégulières”.

Du côté de la mairie de secteur, on relativise le tour “positif”. “Il a toujours été prévu que les agents soient déployés sur deux sites. Une partie d’entre eux a donc rejoint l’Espace culturel pour préparer la programmation”. Ce retour n’écarte pas toutes les craintes des soutiens de l’ECB. La modification du processus de programmation, jusque-là gérée en interne, fait partie des points à l’ordre du jour d’une réunion sur site la semaine prochaine avec le Directeur général des services. Le 30 mars, le conseil d’arrondissement doit voter une délibération qui formalisera la nouvelle donne que Stéphane Ravier entend donner à l’ECB. Le collectif de soutien a choisi cette journée pour organiser une assemblée générale festive au centre social L’Agora.