Les salariés de l’entreprise de nettoyage Laser Propreté en grève sur le port de Marseille

“La charge et les conditions de travail sont déplorables, le dernier salaire n’a pas été versé alors qu’il manquait déjà des primes sur nos feuilles de paie des mois précédents.” Cité par La Marseillaise, le délégué CGT des salariés de l’entreprise de nettoyage Laser Propreté, Samir Saadi, explique les raisons du mouvement de grève actuel mené par ces agents dans les cantines, gares maritimes et terminaux du Grand port maritime de Marseille (GPMM) dont ils assurent le nettoiement. Selon le quotidien, le port a publié au bulletin officiel des appels à marchés publics un avis pour la prestation de propreté de ses infrastructures le 28 septembre dernier.

Ce mouvement social s’inscrit dans un contexte complexe. La société Laser Propreté, placée en redressement judiciaire le 8 octobre, traverse de sérieuses turbulences depuis plusieurs mois. La RTM et la SNCF ont résilié les contrats qui les liaient à l’entreprise. Le GPMM prend donc le même chemin. Parallèlement, comme le souligne encore La Marseillaise, l’entreprise Onet est une nouvelle fois réquisitionnée par le préfet pour assurer le nettoyage de la gare Saint-Charles, le temps que la SNCF et sa filiale Gares & Connexions se dotent d’un nouveau prestataire.

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