Les agents des services de l’action sociale du département reçus en préfecture

Des représentants des services de l’action sociale au sein du conseil départemental des Bouches-du-Rhône ont été reçus en préfecture vendredi 7 juillet. Ils réclament depuis plusieurs années la reconnaissance de la pénibilité de leurs missions. “Sur certains points, on tombe d’accord, mais on demande un budget supplémentaire qu’ils ne peuvent pas nous apporter”, résume la secrétaire générale de la CGT au département, Valérie Marque, dans les colonnes de La Marseillaise. Les agents demandent aussi un plan d’urgence, notamment pour l’aide sociale à l’enfance, alors qu’ils estiment à 250 le nombre d’agents manquants cet été dans les différentes structures sociales départementales.

La question de la pénibilité est un sujet d’autant plus brûlant que la justice vient d’annuler les rythmes de travail les concernant. Le tribunal administratif a jugé que les horaires réduits proposés par le conseil départemental n’étaient pas justifiés par la pénibilité ou les risques encourus, autrement dit les “sujétions particulières”. “Ils veulent nous enlever nos jours de sujétions, alors qu’on a le droit à deux semaines par an. On en a besoin pour se ressourcer”, pose Valérie Marque. Les discussions ne font donc que débuter.