Le RN et Jean-Baptiste Rivoallan créent un nouveau groupe au conseil municipal de Marseille

Jean-Baptiste Rivoallan, Franck Allisio et Bernard Marandat (Photo : ML)

Après avoir créé un groupe d’opposition réunissant des élus du Rassemblent national et de divers partis de droite au sein de la mairie des 11e et 12e arrondissements, Jean-Baptiste Rivoallan (UDR) reproduit le même modèle au conseil municipal de Marseille. “En mairie centrale, nous créons le Rassemblement marseillais dans la même logique”, annonce Franck Allisio, délégué départemental RN, au côté de l’élu des 11/12 lors d’une conférence de presse ce mercredi 18 septembre. Ce nouveau groupe comptera, pour l’instant, huit élus — les sept initiaux de celui du RN accompagnés par Jean-Baptiste Rivoallan — et il sera présidé par Bernard Marandat. “On tend la main à tous les élus qui souhaitent nous rejoindre”, explique l’élu des 11/12, qui affirme qu’il est “possible” que d’autres conseillers les rejoignent dans les prochains mois.

Pour le délégué départemental RN, cette dynamique a également vocation à s’appliquer dans tous les secteurs de la ville. Jean-Baptiste Rivoallan explique, au sujet de la création d’un possible groupe sur le même créneau à la métropole, où il siège aussi, que “les choses viendront mais [que] la volonté est actée”. “Le but, c’est de créer ce système dans toutes les institutions locales”, abonde Bernard Marandat. Ils espèrent rallier à leur cause des élus du clan de Martine Vassal (divers droite). “Ce n’est pas faute de lui avoir tendu la main”, s’amuse Franck Allisio, qui l’interpelle régulièrement dans la presse ou sur les réseaux. Dans l’entourage de la présidente de la métropole et du département, on rappelle à Marsactu : “Pour Martine Vassal, il y a une ligne rouge à ne pas franchir, c’est celle de l’union avec le RN.”  Pour le député RN, il y a aussi une limite à ce rassemblement à droite des droites : Stéphane Ravier, le sénateur qui a quitté le RN pour rejoindre Reconquête avant de s’émanciper également du parti d’Éric Zemmour. “Aujourd’hui, la question ne se pose pas”, balaie Franck Allisio au sujet d’une réconciliation.