Le procès d’une cellule d’ultradroite qui voulait commettre des attentats s’ouvre à Paris

A l'extrême gauche, le jeune Logan Nisin devant le local de l'action française. Photo : DR.

Ce 21 septembre s’ouvre à Paris le procès de Logan Nisin et de cinq de ses complices devant répondre “d’association de malfaiteurs terroristes”, rappelle La Provence. Ce Vitrollais est interpellé le 28 juin 2017, puis dans les mois qui suivent le groupe qu’il a créé, baptisé Organisation d’armées sociales “OAS”,  est démantelé. Les membres de ce groupuscule d’ultradroite envisageaient de commettre des attentats sur le territoire français contre des citoyens musulmans et des hommes politiques parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon et Christophe Castaner.

La milice hiérarchisée et structurée rêvait, explique l’accusation dans son ordonnance de renvoi citée par La Provence de “préparer physiquement, psychologiquement et matériellement des combattants sélectionnés pour leur loyauté et leur habileté au combat, à défendre les ‘valeurs de la France’, dans la perspective d’une guerre raciale imminente”. Ce qu’a confirmé un gardé à vue en audition : “Le but, c’était de mener à la haine pour qu’il y ait une guerre civile.” Entre autres actions envisagées :”tirer avec une arme sur la population qui fréquente le marché aux puces de Marseille et les kebabs d’Aix-en-Provence.”

Fan du tueur de masse d’extrême-droite norvégien Anders Breivik et passé par les rangs du Rassemblement national (RN) comme de l’Action française, Logan Nisin stockait chez lui, à Vitrolles, un arsenal en vue d’un possible passage à l’acte. Son procès dure jusqu’au 6 octobre.