Le préfet de région, Georges-François Leclerc, récupère la charge de préfet de police

C’est un chamboule-tout préfectoral à Marseille. Comme annoncé par La Provence mardi 11 mars, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, quitte son poste un peu plus d’un an après son arrivée en février 2024. Son départ a été acté en conseil des ministres ce mercredi 12 mars, comme l’indique le compte-rendu paru à son issue, partagé par un journaliste du site spécialisé Acteurs publics. Il est nommé préfet de Jura.

Comme également indiqué par le journal hier, cela se passe dans le cadre d’une “réorganisation des services”. C’est en effet le préfet de région, Georges-François Leclerc, qui est nommé en remplacement préfet de police des Bouches-du-Rhône, toujours selon le compte-rendu du conseil des ministres. Depuis plus d’une décennie, les deux fonctions étaient occupées par deux personnes différentes. Une exception marseillaise par rapport au reste de la France, en dehors de Paris. Aujourd’hui, c’est donc Georges-François Leclerc, arrivé début 2025 sur le territoire, qui récupère les deux casquettes. Il met fin à une longue série de préfets commencée en 2012.

Par ailleurs, la présence de Pierre-Édouard Colliex lors du conseil municipal de Marseille le 28 février avait fait débat, tandis que le président de la région, Renaud Muselier (Renaissance), s’en était indigné. Selon le quotidien, qui cite des sources au ministère de l’Intérieur, le préfet de police n’a cependant pas été “débarqué” suite à cela. En février, c’était l’ancien sous-préfet d’Istres, Régis Passerieux, nommé commissaire à la transition industrielle, qui était prié de faire ses valises. Décidément, l’arrivée du nouveau préfet de région entraîne une valse des casquettes dans ses services.