Le ministère de l’Éducation renonce à l’audit des écoles marseillaises

“J’y suis tout à fait disposé“. Le 12 novembre, sur le plateau de Public Sénat, le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer donnait satisfaction à la demande portée par la sénatrice Samia Ghali (PS) d’un audit sur l’état des écoles marseillaises. Alors que plus d’un mois s’est écoulé, La Provence note que la perspective s’éloigne : le ministère lui répond qu’il “ne peut pas se substituer à la municipalité”.

La Provence annonce qu’une étude va bien être menée, mais par la fédération des délégués départementaux de l’éducation nationale. Ces bénévoles, souvent des retraités de l’Éducation nationale, sont toutefois investis d’un rôle officiel par le ministère. Ils passeront une quinzaine de jours au mois de janvier avec l’objectif d’inspecter 150 écoles. “Le problème, c’est que ce ne sont pas des techniciens du bâtiment”, souligne Samia Ghali dans le quotidien.

Dans le contexte du lancement par la mairie d’un partenariat public-privé évalué à 1 milliard d’euros pour démolir 28 groupes scolaires dit “GEEP” et en construire 31 (voir notre dossier), l’idée était de faire ressortir d’éventuelles autres priorités. Les quatre députés LREM de Marseille portaient eux aussi la revendication d’une telle remise à plat, cette fois-ci vis-à-vis de la mairie.