Le marché de la Plaine de retour début mai
Le marché de la Plaine avant les travaux. (Image LC)
Ils avaient annoncé bloquer Marseille jusqu’à Noël s’ils n’obtenaient pas leur retour au complet sur la place Jean-Jaurès. Finalement, il n’en sera rien puisque les forains ont mis fin à leurs opérations d’immobilisation. Lundi soir, selon La Provence, les représentants des forains se sont entretenus trois heures durant avec les équipes municipales des arrondissements concernés (1er, 5e et 6e). Les discussions ont acté le retour des forains de la Plaine pour le 3 mai, un an après la fin des travaux.
“Finalement, après recensement, beaucoup ont cessé l’activité et nous sommes un nombre bien moins important que prévu“, explique Naema Zemmour, présidente du syndicat général des forains non-sédentaires de Marseille Bouches-du-Rhône, à La Provence. Alors que les forains dénonçaient encore il y a quelques jours l’absence d’une trentaine de places pour accueillir l’ensemble des leurs, ils ne seraient finalement que 202 au lieu de 238. De quoi permettre leur retour prochain, non sans compromis. “On propose donc aux forains de remonter en l’état, en prenant de notre côté l’engagement de demander à la Métropole d’intervenir sur des petits mobiliers urbains à déplacer si nécessaire. Nous nous sommes aussi engagés sur plus de transparence sur la gestion du marché et eux sur davantage de propreté, en bannissant notamment les sacs plastiques du marché“, explique à La Provence le conseiller municipal délégué aux emplacements, Roland Cazzola.
Source : La Provence
Commentaires
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Arrêter les sacs plastiques, on va se retrouver avec des forains qui vont vendre des merdouilles en plastique emballées dans des sacs en papier donc.
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Il ne s’agit pas seulement de bannir les sacs en plastique : il s’agit de faire gérer par ces forains les déchets que leur activité produit. Je les vois à l’oeuvre à La Joliette : c’est le vent qui se charge de cette gestion, les cartons et films d’emballage lui étant confiés pour qu’il les disperse dans tout le quartier.
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Oui, il faut être intraitable sur la propreté et le respect des lieux !
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Bilan des travaux: pas de sanitaires en fonctionnement, la place est une vaste pissotière; conteneurs poubelles insuffisants et vous voulez en rajouter avec une clique qui n’a jamais démontré qu’ils savent ce qu’est une poubelle. Cette équipe municipale ne démontre pas plus que la précédente sa volonté d’entretenir l’investissement fait sur la place. Tout est systématiquement détruit, cassé, démonté, tagué. Et maintenant elle cede au chantage des importateurs en gros de cochonneries asiatiques en plastique. Vous avez bien tous compris, continuons à couler tous ensemble sans changer nos habitudes toxiques. Une ville pauvre dépense sans compter et détruit ou jette aussitôt ce pour quoi elle s’endette. Cette place est un symptôme…son “marché” un bubon
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Curieux cette population et ces édiles qui adorent se vautrer dans la fange.
Tout est pourri, tagué mais il parait que c’est une expression culturelle, une place qui n’est qu’une immense pissotiere et les minots qui ” prennent l’air” au milieu de tout ceci.Et le soir ,les ” libertaires” qui s’envoient des bières et autres substances.
Encore un effort , nous sommes presque au fond.
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En même temps, quand on atteint un tel niveau d’aversion a tout principe de respect d’une quelconque “règle”, on n’est plus dans le domaine de la transgression, c’est carrément culturel non ? Vous pourrez mettre 130 poubelles, ils jetteront à coté ! “M’en bats les … ils sont payés pour ça !”
Oserai-je parler du respect du code de la route ? Non je plaisante !
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Et ben ! Que de hargne contre ces forains. Méritent ils autant d’agressivité ? Je me souviens avoir fait ce marché souvent, avec mes enfants petits, ou seule, j’ai arrêté parce que y avait trop de monde, mais dans mon souvenir c’était plutôt sympa, vivant, varié…
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Chers lecteurs de Marsactu qui parlez de fange et de bubon, comme les hygiénistes des années 1930 avant le dynamitage du quartier Saint-Jean :
Si vous n’étiez pas tout confis de préjugés, vous auriez fréquenté ce marché et parlé aux gens qui y travaillent ou y font leurs emplettes. Vous connaîtriez peut-être Cyril, dont les parents, couturière et tailleur arméniens, vendaient leur production sur ce marché. Cyril aurait bien voulu suivre leurs pas en fabriquant ses jeans à Marseille, mais il n’a pas résisté à la concurrence chinoise… Et ça, selon vous, c’est la faute à Cyril ou aux politiques néolibérales du “libre marché” mondialisé ? Même réflexion pour les sacs plastique et la propreté. Mais visiblement sur ce forum on se zemmourise à vitesse grand V : il est tellement plus facile de combattre les pauvres que les causes de la pauvreté !
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Complètement à côté de la plaque, les hygiénistes,le dynamitage,le verbe Zemouriser que vous me conjugerez au plus que parfait,il vous manque le terme de nazisme pour être au complet. Il n’y a pas préjugés, le marché de la Plaine s’adressait à toutes les catégories de population y compris les plus pauvres,mais nous n’étions pas dans un copie – collé des puces de la Madrague,mais c’était avant, quand Marseille était encore présentable.
Après si vous n’êtes pas sensible ni à la saleté,ni au foutoir de cette ville vous devez être aujourd’hui très à l’aise.
Faites aussi un tour place Bernard Cadenat, vous y serez très à l’aise,ce n’est plus mon cas depuis des années.
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Si je comprends bien, demander que des professionnels gèrent leurs déchets comme c’est la règle pour toutes les professions, c’est se zemmouriser. OK. Par contre, considérer que le fait d’être pauvre implique d’être crasseux et d’aimer vivre dans la crasse, ce qui est le fond de ce commentaire, ce ne serait pas un peu du mépris de classe ?
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Allant très souvent sur le marché de la Plaine, je ne me suis pas reconnu dans les invectives du ”c’était mieux avant” comme le fait que les forains soient sales.
Mais je pense que la Municipalité doit faire un effort par rapport à l’investissement de la Métropole (même si on est pas d’accord avec celui- ci); Il en va de la tranquillité de chaque citoyens autour de la place J. Jaurès. Les agents de la voiries et du transports y sont pour quelques chose. Je pense que l’adjoint aux emplacements ce n’est pas son rôle encore que celui du marché ou du maire de l’arrondissement soit responsable de l’état de délabrement de cet endroit même si on est pas d’accord sur la ”réfection” de la Plaine.
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Chouette, j’ai hâte de n’avoir toujours pas envie d’aller y acheter des fausses montres, faux sacs, faux caleçons et préservatifs usagés made in China. Nous méritons mieux que ces partisans d’un système gangréné (je te regarde, toi, Le Placier), qui font du chantage sans même se rendre compte que c’était inutile (la blague quand même), qui n’amènent aucune valeur ajoutée et contribuent à tirer cette ville vers le fond par leurs manières de faire. Cette place mérite des commerces ambulants, des vrais, des artisans, des gens qui savent quoi faire de leurs dix doigts. Et il y en a, sur notre territoire local et partout ailleurs dans ce pays.
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Marsactu, si vous un peu de temps, interrogez les anciens forains de la Plaine, du Prado, de la Belle de Mai et même de Gardanne et vous verrez ce qu’ils pensent des nouveaux arrivants et de la clientèle qu’ils drainent.Lâ dessus vous rajoutez des placiers pas très nets et des municipalités qui veulent rentabiliser des emplacements quitte à dénaturer un marché.Le marché de Noël en étant la caricature même à Marseille.Quitte à passer pour un vieux con , Mr Memin, beaucoup de choses étaient mieux à Marseille avant et pas uniquement les marchés.
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Ce qui était mieux avant, c’était de n’avoir pas à subir les prêches chevrotants de Braillasse, à tout propos et à toute heure.
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Vous avez bien raison Panta, mais:” Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console’
Vieux proverbe Québécois ,je vous l’offre bien volontiers.
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Juste une question au service des Emplacements de la mairie. Qu’en sera-t-il des véhicules des forains qui envahissent le marché et prennent plus de place que les étals? De même, après le marché, tout le monde pourra-t-il venir se garer comme avant sur la place ou bien un service viendra-t-il verrouiller les accès véhicules ? Service Mairie ou Métropole? Question philosophique! Qui entretiendra les bornes d’accès ? Etc etc…
Il faut que tout change pour que rien ne change, comme aurait pu dire le comte Salina.
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