Le coup de gueule du département d’archéologie sous-marine contre le port de Marseille

Le centre de conservation des objets immergés de l’Estaque, pour lequel l’État est prêt à mettre 10 millions d’euros, va-t-il rester à quai ? Ce projet du département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) peine dans ses négociations avec le grand port maritime de Marseille (GPMM), rapporte La Provence. Service national du ministère de la Culture délocalisé à Marseille, le Drassm espère pouvoir regrouper sur place son importante collection d’objets, récupérés notamment sur des épaves, mais doit pour cela récupérer un terrain du port actuellement loué à une entreprise.

“Tout au long de l’entrevue avec le Port, je n’ai jamais senti qu’il allait en sortir quelque chose”, peste son directeur Michel L’Hour, qui a récemment rencontré la présidente du directoire du GPMM Christine Cabau-Woehrel. En mars, la préfecture estimait pourtant que “cet équipement est essentiel au maintien du Drassm sur ce site“.