Le centre de supervision urbain soupçonné d’avoir dissimulé des violences policières
La ville de Marseille a ouvert une enquête administrative ce vendredi 3 mai visant le centre de supervision urbain (CSU), qui centralise les images de vidéosurveillance. Selon BFM TV, un cas de violence policière aurait été sciemment dissimulé par les agents. Les images diffusées par nos confrères, datées de mai 2023, montrent plusieurs policiers municipaux frappant un homme vraisemblablement ivre dans la rue. Après quelques coups, la caméra change brutalement d’angle.
Une manipulation volontaire, selon un salarié du CSU, qui a alerté nos confrères : “ils prennent le contrôle de la caméra pour que la police ne puisse pas voir ces violences”, assure ce dernier. L’ensemble des images de vidéo-surveillance sont également visionnées par des policiers nationaux, dans plusieurs commissariats de la Ville. En arrêt maladie depuis novembre, ce salarié soutient avoir alerté sa hiérarchie sur les dysfonctionnements du service. Contactée par BFM TV, la municipalité affirme “découvrir ces images […] choquantes”, et annonce l’ouverture d’une enquête.
Source : BFM TV
Commentaires
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Darmanin ne va pas être content, lui qui affirme que les violences policières n’existent pas.
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Pas vidéosurveillance mais vidéoprotection en l’occurrence protection des policiers
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Le police municipale de Marseille est réputée pour sa capacité à passer à moins de 50 cm d’un véhicule en stationnement dangereux sans le voir. Elle semble donc aussi compétente pour regarder ailleurs en cas de violences policières. Et c’est pour ce corps d’élite qu’on va dépenser des millions d’euros en nouvelles caméras qu’il se chargera d’orienter vers là où il n’y a rien à voir ?
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C’étaient sûrement des faux policiers ( tournage d’un clip de rap, sans doute). Les vrais sont planqués dans les bureaux.
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