La Ville de Marseille lance une étude pour réévaluer l’offre de taxis

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le 5 Nov 2025
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La Ville de Marseille lance une étude pour réévaluer l’offre de taxis
La Ville de Marseille lance une étude pour réévaluer l’offre de taxis

La Ville de Marseille lance une étude pour réévaluer l’offre de taxis

Longtemps attendue par les syndicats, une étude sur les taxis marseillais sera lancée par la Ville début 2026. Dans son édition de ce 5 novembre, La Marseillaise indique qu’elle doit permettre de “renforcer une offre jugée trop faible” et de dresser un état des lieux précis du secteur. Selon le journal, la municipalité veut s’appuyer sur un diagnostic complet et “une analyse des spécificités locales en termes de superficie, de liaison avec l’aéroport, de transport médicaux, d’offres touristiques”. Cité par le journal, Sami Benfers, adjoint municipal en charge des taxis, précise que “le but est de créer un outil performant pour combattre les plateformes VTC“.

La situation marseillaise est atypique, puisqu’aucune autorisation de stationnement (ADS) — la licence qui donne le droit à un chauffeur d’occuper l’espace public pour stationner et prendre des clients — n’a été livrée depuis 1963. La Marseillaise ajoute qu’en moyenne, 1,3 taxi circule pour mille habitants, soit deux fois moins qu’à Lyon. Ce déficit alimenterait depuis des années le recours massif aux plateformes VTC. Reste à voir si cette étude, maintes fois promise et dont les résultats sont attendus pour avril 2026, débouchera sur un véritable déblocage.

Source : La Marseillaise
Quentin Mallet

Commentaires

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  1. Zumbi Zumbi

    Bravo pour la litote “La situation marseillaise est atypique”, on la mettra au Guiness Book of Records, à la rubrique “understatement”.

    Et bon courage à la municipalité si elle arrive à se retrouver dans le sac de noeuds de groupes de pression qui ont abouti à la stagnation depuis… 1963 !

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  2. J J

    “La situation marseillaise est atypique, puisqu’aucune autorisation n’a été livrée depuis 1963” (!!)

    Sûrement par clientélisme et lobbying des taxis, comme ça a été le cas un peu partout ailleurs… Ils préfèrent bloquer la compétition pour rester tranquilles, alors perso je n’utilise que les plateformes VTC, qui offrent un meilleur service et souvent un meilleur prix 🙂

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Les taxis marseillais se plaignent de la concurrence des VTC… auxquels ils ont eux-mêmes ouvert la porte en gelant leur offre au niveau de celle d’il y a 60 ans. Par quel miracle l’offre de taxi pourrait-elle être deux fois moins élevée à Marseille qu’à Lyon ?

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    • Pascal L Pascal L

      Deux fois moins de taxi mais aussi trois fois moins de transport en commun !
      Sextuple peine !

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  3. Pascal L Pascal L

    Il n’y a pas que les taxis qui bloquent l’extension du nombre de bénéficiaires des droits : il se dit aussi que ceux qui ont leur place au port – car une fois que tu as ta place, tu paies des clopinettes à la collectivité : on m’a parlé de qq centaines d’euros par an, ( à vérifier) mais tu te peux te faire un pognon de dingue à la revente, dans les 100 000 euros la place (à vérifier aussi ) – font tout pour qu’on ne crée pas de places supplémentaires qui risqueraient de faire chuter les cours.

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    • petitvelo petitvelo

      Pour les places de port la vente est illégale, la sous location aussi … pour les licences de taxi on peut faire de la location gérance ..

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    • Pascal L Pascal L

      Sa

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    • Pascal L Pascal L

      Sauf qu’au sein des “associations de canotiers”, “syndicats de marins d’eau douce et salée”, et autres officines qui ont des droits ancestraux, il se passe bien ce genre de trafic, tout le monde me le dit..

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    • Assedix Assedix

      @Pascal L: je ne suis pas sûr qu’on pourrait ouvrir beaucoup plus de places de bateaux sur le Vieux-Port.

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    • Assedix Assedix

      @Pascal L: cela ne paraît pas évident d’ouvrir beaucoup plus de places de bateaux sur le Vieux-Port.

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  4. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Et après on s’étonne du « Bus à la demande » inauguré par Soeur Catherine Pila de la Transportation, qui en réalité répond à un vrai manque – le manque de taxi.

    Et dire que la mère supérieure du couvent du tramway céleste s’est faite taxer de clientéliste quand elle a conçu ces bus…

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