La journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux évite la mise en examen
C’est un “soulagement” pour la journaliste et ses soutiens : Ariane Lavrilleux n’a pas été mise en examen au terme de son audition ce 17 janvier par un magistrat instructeur antiterroriste. Cette dernière fait suite à une enquête ouverte en 2023 pour “appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale”, après les révélations de la journaliste dans Disclose concernant les liens entre le pouvoir français et le régime autoritaire égyptien.
En septembre 2023, Ariane Lavrilleux avait fait l’objet d’une perquisition de son appartement, avant d’être placée en garde à vue à l’Évêché durant 39 heures. Ce 17 janvier, elle ressort finalement de son audition sous le statut de témoin assisté, en raison de “l’intérêt public des informations révélées”, précise Disclose.
La journaliste marseillaise a été collaboratrice régulière de notre rédaction. Par ailleurs, Marsactu est signataire d’un courrier qui a été adressé le 13 janvier à plusieurs membres du gouvernement pour dénoncer une atteinte à la liberté de la presse et demander le renforcement des garanties du secret des sources journalistiques. Le 16 janvier, alors en visite à Marseille, la ministre de la Culture Rachida Dati, interpellée sur le sujet par La Provence et La Marseillaise, s’est dite favorable à ce renforcement législatif.
Commentaires
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Je trouve que la formulation utilisée pour le titre ne rend pas justice (c’est le cas de le dire) à l’importance de cette décision judiciaire.
Le motif de l’enquête (et de la perquisition et de la garde a vue) tombe. Un juge antiterroriste avait été saisi tout de même !
Accusée d’être un dangereux individu, A.Lavrilleux passe au statut de temoin assisté.
Et son travail de journaliste est reconnu d’utilité publique.
Elle n’a pas juste “evité la mise en examen”… (qui aurait pu être du à une manoeuvre, une intervention exterieure, un vice de forme…).
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le titre de mediapart est : la journaliste…échappe (pour l’intant) à un procès.
le “pour l’instant” est un terme important. et le verbe “évite” de marsactu me semble dépendre de la même démarche.
tout cela, la liberté de la presse, l’investigation, la protection des sources…est assez souvent, par les temps qui courent sinon remis en cause directement, mais a minima largement contraint.
et à entendre leurs intentions, et déclarations diverses, (anciennes et récentes) les ministres justice, intérieur et culture/comm. ne semblent pas y tenir absolument.
vigilance est le mot qui convient !
(dati a rencontré saade, propriétaire d’un titre de presse….par hasard peut être, au cours de l’inauguration des locaux de son journal)
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La presse quand elle ne fait pas son travail est dans un pays juridiquement, bien fragile…!
Et en plus les Milliardaires s’arrangent pour acheter La Provence…!
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Peut-être la manif à laquelle journalistes et lecteurs.trices de Marsactu ont participé a-t-elle un peu contribué à ce premier succès… Restons vigilants;,
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Très bonne nouvelle pour le journalisme d’investigation.
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