La CNIL confirme son opposition à la reconnaissance faciale à l’entrée du lycée Ampère

C’est confirmé, c’est non. La CNIL estime que le projet d’expérimentation de la reconnaissance faciale dans deux lycées, dont Ampère à Marseille (10e), “ne saurait être légalement mis en œuvre”, révèle Mediapart. À la rentrée, l’installation des portiques avait été reportée. “La teneur des derniers échanges ne nous laisse pas augurer de réponse positive”, avait alors expliqué le président du conseil régional Renaud Muselier.

C’est le moins que l’on puisse dire, à la lecture de la position de la CNIL, développée dans un communiqué publié suite à l’article de Mediapart : “Les objectifs de sécurisation et la fluidification des entrées dans ces lycées peuvent être atteints par des moyens bien moins intrusifs en termes de vie privée et de libertés individuelles, comme par exemple un contrôle par badge”, estime-t-elle, d’autant plus qu’il s’agit de mineurs.

“Cette décision a un siècle de retard !”, a réagi Renaud Muselier (LR) dans un communiqué, qualifiant le projet d’“essentiel”. “La région déposera un nouveau dossier dans les plus brefs délais”, annonce-t-il.