Jean-Noël Guérini entendu dans le cadre d’une nouvelle affaire judiciaire

A chaque semaine, son rendez-vous judiciaire. Convoqué la semaine dernière par le juge Duchaine dans l'affaire qui lui vaut d'être mis en examen avec son frère pour association de malfaiteurs, Jean-Noël Guérini était entendu ce mardi comme témoin par la police judiciaire dans le cadre d'une nouvelle affaire, a indiqué l'AFP. Dans le cadre de son contrôle du Conseil général, la chambre régionale des comptes a transmis plusieurs signalements au Parquet concernant des présomptions de faits délictueux.

Si certains de ces signalements avaient trait au financement des associations, d'autres concernaient la gestion interne du bateau bleu. Dans un chapitre consacré "à la gestion des heures supplémentaires", la chambre s'est intéressée à des "dépassements importants de quotas horaires et même une forfaitisation des heures supplémentaires au bénéfice de certains agents relevant du cabinet de la présidence (huissiers)". Plus loin, la chambre note dans son rapport que ces derniers "bénéficient d'un forfait de 39 heures supplémentaires réparties en 20 heures supplémentaires et 19 heures de travail le dimanche, qui peuvent être regardées comme fictives".

En effet, une fois comptées les 19 heures du dimanche, le récapitulatif des horaires de ces huissiers "fait état de temps de travail inférieur au temps de travail légal minimum". Une manière polie de dire que ces fonctionnaires ont donc été payés aouf. Dans sa réponse à la Chambre, le président a déclaré avoir demandé "une refonte de l'organisation du travail des huissiers" à ses services. Cela n'a pas empêché le parquet de Marseille d'ouvrir une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics et recel de détournement de fonds publics". Reprenant l'information de l'AFP, La Provence ajoutait que certains de ces huissiers avaient comme autre qualité d'être grands électeurs pour les sénatoriales. Comme quoi, au CG13, tout se tient.

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