Jean-Claude Gaudin veut que le Préfet Théry “fonce” sur la métropole

Pour ses voeux, la présidente de la confédération des comités de quartier, Monique Cordier, avait un choix métropolitain très affirmé. Elle a choisi la salle de l'expo que l'Agam consacre à la métropole pour y faire un discours clairement positif sur la réforme engagée par l'Etat. "Le 21 décembre, certains croyaient que c'était la fin du monde et partaient tous à Bugarach. D'autres étaient devant les grilles du parc Chanot parce qu'ils pensaient que c'était la fin de leur monde. Et bien oui, ils ont raison, c'est la fin de leur monde", martèle Monique Cordier, comme elle l'avait déjà fait au talk Marsactu.

L'épais parterre d'élus boit du petit lait. En tribune après la présidente, Jean-Claude Gaudin en remet une couche sur le "corset montagneux" et les égoïsmes locaux. Dans la foule de présidents de CIQ, un homme écoute avec attention. Il s'agit du préfet délégué à la métropole, Laurent Théry flanqué du préfet de police Jean-Paul Bonnetain. En partant, le maire de Marseille fait un détour vers lui et l'interpelle en serrant les deux poings : "Maintenant, il faut foncer, monsieur le préfet". Ce dernier acquiesce un brin surpris de cette injonction qui dépare avec les critiques sans fard que le maire serine depuis plusieurs semaines sur la méthode à la hussarde du gouvernement. 

Le maire reprend son refrain sur la création de la Communauté urbaine : "Demandez au maire du Rove, Georges Rosso. C'était le plus opposé et pourtant, par la suite, comme les autres maires, il n'a jamais eu de reproche à me faire. Pas plus qu'ils n'en ont à faire à mon successeur. Je ne le dis pas trop fort car les élus de la majorité municipale ne sont pas loin". À son côté, Eugène Caselli jubile : "Moi non plus, je ne le dis pas trop fort".

 

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