Inquiétude autour de la réouverture des écoles à Marseille le 11 mai
À Marseille comme ailleurs en France, les quelques 470 écoles devraient rouvrir leurs portes le 11 mai, dans des conditions qui restent à définir, le ministre de l’Éducation ayant évoqué plusieurs phases. La question a en tout cas été à l’ordre du jour de la réunion du comité d’action face à l’urgence organisée hier en visio-conférence par le maire de Marseille, avec plusieurs élus de la majorité et de l’opposition. “C’est l’événement le plus important pour nous“, a indiqué Jean-Claude Gaudin à La Provence. “Il faudra du savon, des produits hygiéniques, que tous les sanitaires fonctionnent bien… Nous allons désinfecter toutes les écoles. Les 3 200 agents concernés des écoles auront aussi été dépistés”, promet ainsi le maire.
Des mesures qui sont réclamées par tous, à commencer par le syndicat FO, “sceptique” sur les conditions de cette rentrée, et qui a annoncé qu’il serait “intransigeant” sur la question du dépistage des agents ainsi que sur les équipements fournis. De même, l’association de parents d’élèves MPE13 s’inquiète de ce retour jugé “prématuré” et souhaite que ne soit accueillis “que les enfants des familles qui en exprimeraient le besoin, au moins dans un premier temps”. Des conditions qui devront donc être arbitrées d’ici au 11 mai d’abord par le gouvernement, et ensuite par la Ville.
Source : La Provence
Commentaires
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les professeurs devront-ils mettre des masques, sinon les enseignants à risque devront-ils travailler et pour les élèves !
La rentrée va être difficile à organiser si l’on veut éviter des contagiions
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Gaudin qui déclare le ton martial qu’il sera intransigeant. Qu’il le soit d’abord avec lui même , il a volontairement abandonné les écoles , du moins celles qui ne votent pas bien de puis des années. Guignol.
Cher Alain B , cela est étonnant cette propension des syndicats d’enseignants à faire des phrases , comme disait l’autre. L’autre soir , durant un entretien de 5 minutes avec un secrétaire général d’un de ces syndicats enseignants, le mot “enfant” n’a jamais été prononcé. Un oubli sans doute. A par contre leurs conditions de travail, de cela il en a été question. Et puis si il faut un masque , et bien ils le porteront. Comment font les autres.
L’Ecole doit redémarrer , pas n’importe comment cela est évident mais ce corporatisme devient franchement fatiguant .
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Cher Braillaisse, n’étant pas enseignant j’espère échapper au soupçon de corporatisme. Mon témoignage viendra de la corporation des parents d’élèves. “L’Ecole doit redémarrer”, dites-vous. Elle n’a pas cessé de fonctionner, en bonne partie grâce à l’engagement de la plupart des enseignants qui se sont démenés pour inventer dès les premiers jours du confinement de nouvelles méthodes et des contenus pour assurer la continuité pédagogique. Ceci sans y avoir été préparés, formés ni équipés technologiquement, et alors qu’ils étaient comme nous tous affectés aussi dans leur vie quotidienne. A cela on peut ajouter que beaucoup ont continué à assurer un lien avec les élèves pendant les congés scolaires et que certains enseignants se sont même engagés, au-delà de leurs obligations professionnelles, pour aider matériellement les élèves et leurs familles, par exemple en organisant des collectes et des distributions.
Je souligne tout ceci non pas pour ériger les enseignants en héros, mais pour témoigner qu’ils méritent, comme d’autres professionnels ou simples citoyens, qu’on reconnaisse leur engagement qui va pour la plupart bien au-delà du “minimum syndical”. Le rôle des syndicats, justement, est de le rappeler, avec leurs manières qui peuvent certainement plus ou moins plaire, pour que le ministère de l’Education nationale et les collectivités se placent au moins au même niveau d’engagement et de responsabilité.
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Je vais être un peu raide , mais ils n’on fait que leur métier . J’adore votre réflexion ” beaucoup ont continué ” et les autres ? . De ces héros le syndicat n’en parle pas.
Concernant la technologie et sa formation , je souris gentiment , si un enseignant en 2020 ne sais pas se servir d’un PC aujourd’hui , c’est à hurler . Voyez j’ai appris à écrire à la Sergent-Major et la calculatrice à l’époque se limitait aux calculs mentaux dans ma petite tête, qui extrayait les racines carré à la main et pourtant je vous réponds au clavier. Faut pas pousser Pépé dans les orties .
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Sorry, ils n’ont
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