Guy Teissier dit en avoir fini avec les éboueurs pizzaïolos
Nouveau point d’étape et nouvelles signatures de convention à la communauté urbaine, ce lundi, pour célébrer les avancées du contrat local de propreté. Lancée en juillet, cette évolution dans la gestion des bordilles passe par un abandon du fini-parti des agents de la collecte remplacé, selon la formule de Force ouvrière, par un “départ anticipé”. Guy Teissier a fait sienne la formule popularisée par Marseille 3013 pendant la campagne : “Il est fini le temps où les ripeurs se dépêchaient de finir avant dix heures pour continuer à enfourner les pizzas.” Le président de la communauté urbaine oublie juste que la justice l’a un peu aidé.
Dans la bouche de l’élue, Monique Cordier, cela donne “une journée type de 7 h 30 et un temps de collecte minimum de 5 heures”. L’écart entre les deux est dû selon le directeur de la propreté, Fabrice Bardisa, “à la demi-heure de préparation au début du service plus la pause d’une demi-heure. Le reliquat d’une heure est le temps doit leur permettre de repasser une troisième fois si l’agent de maîtrise le juge nécessaire.” Des chiffres pour connaître la réalité de cette repasse ? Non. En revanche, l’ancien présidente de la confédération des conseils d’intérêt de quartier (CIQ), Monique Cordier se félicite d’avoir gagné “1000 heures sur la collecte et 6 à 8% en tonnage”. Dans sa croisade, elle reçoit le soutien du vice-président de la confédération. En effet, Jean-Louis Barberis évoque un “léger mieux sur la collecte et le nettoiement”.
Une bonne nouvelle dont le président Teissier s’empare aussitôt. “Ce n’est pas parfait mais il y a du progrès”, se félicite celui qui avait brandi la menace du passage au tout privé pour convaincre les syndicats. Pourtant les entreprises qui s’occupent des six arrondissements du nord de la ville ont la réputation de se caler sur le fini-parti du public. “Mais les maires de secteur concernés en sont plutôt satisfaits, note Guy Teissier. À l’échéance de ces contrats, les temps de travail seront renégociés”. La dernière promesse concerne le retour de la répression, une vieille lune défendue par Gaudin puis Caselli au même poste. Avec la police de la propreté à la manoeuvre ? “Ah non ! Ce sera la police municipale, répond Monique Cordier contredisant ses propres déclarations à La Provence le 7 décembre. La police de la propreté, c’est comme M. Propre, il montre ses muscles mais c’est pour la publicité.” L’élue ne dit pas si elle applique la formule à sa propre politique.
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