Grève surprise à l’épicerie paysanne des Cinq-Avenues
Les employées grévistes devant l'épicerie paysanne. (Photo J.A.)
Des salariés de l’épicerie aux Cinq Avenues ont décidé de se mettre en grève, ce mardi 7 décembre. De 15 h à 20 h, plusieurs employées ont tenu un piquet de grève devant la petite boutique de la rue Léon-Bourgeois (1er), appuyées par la CGT. L’une d’elles dénonce des conditions de travail “éprouvantes”: “On a des longues journées de 8 heures à 20 heures.”
Dans cette équipe de 14 employés, trois sont en CDD. Une des revendications affichées est de les voir passer en CDI. Les salariées réclament encore diverses améliorations telles que des rendez-vous avec la médecine du travail et une revalorisation des salaires. “Nous demandons le respect du code du travail et des fiches de poste claires”, synthétise une des grévistes. Elles pointent aussi une “communication rompue avec le responsable et une gérance l’origine d’une mauvaise ambiance dans l’équipe.“
Quant au responsable, Guillaume Potrat, il reconnaît “un mouvement inédit pour le lieu”, et demeure surpris par cette action. Il explique qu’une revalorisation des salaires a été actée il y a six mois, de même que des avantages comme les fruits et légumes gratuits, ainsi que des tickets restaurants. S’il ne partage pas le sentiment des employées sur les conditions et l’ambiance de travail, Guillaume Potrat souhaite “prendre du temps pour essayer de trouver des points d’accord” avec les grévistes.
Commentaires
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Des conditions de travail en osmose avec la raison sociale : “paysanne”, comme avant la Révolution?
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Une jacquerie des bobo quartiers. Si elles n’ont plus d’oseille, qu’on leur donne de la viande.
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Tiens Pierre 12 a son copié, collé.
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Bel exemple de mépris de classe à l’égard de ces Jacques, le prolétariat du commerce et des services revendique des conditions de travail et un temps de travail décents, même face à des patrons associatifs, écolos, médico-sociaux, culturels qui font le coup classique de ” on est tous dans le même bateaux “… et il y a toujours des gens pour s’en formaliser sur l’air de ” on n’est tout de même pas à la mine” !
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vivre sainement, c’est aussi vivre dignement. Ecologie et respect des droits sociaux et humains. L’écologie ce n’est pas que le bio, les poubelles jaunes ou vertes…..
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oui, la dignité !
ce n’est pas une valeur mise vraiment en avant par les temps qui courent…..
et parfaitement d’accord avec Zumbi également.
certaines réactions sont à gerber.
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Guillaume Potrat ne mérite pas d’être cloué au pilori. Des femmes afghanes ne demandent qu’à travailler.
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Quelle idée géniale (et d’une ébouriffante originalité) que de jouer les réfugié.e.s CONTRE des revendications qui ne paraissent pas SI exorbitantes !
Où avez-vous vu que GP soit ‘cloué au pilori’ ?
Et pourquoi ces employées n’auraient-elles pas accès à un suivi régulier avec la médecine du travail ? Parce que l’employeur leur fournit des fruits et légumes ? Merci, c’est très sympa, mais ce n’est PAS une panacée (i.e. = ça ne ‘soigne’ pas toutes les maladies …)
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Triste mais je ne suis pas surprise, le turn over est évident et n’est jamais anodin. On sent la fatigue chez les employés. Entièrement d’accord avec Zumbi et AlabArque. Pas de médecin, des horaires de dingues mais on leur file des légumes. On croit rêver ! Si c’est une alternative au capitalisme, c’est raté. Soutien aux employés.
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