Grève et droit de retrait à la centrale de Gardanne pour dénoncer une “mise en danger”
Respecter le confinement dans une usine à risque “Seveso”. C’est ce qui préoccupe la CGT de la centrale thermique de Gardanne qui considère dans un communiqué que “des postes essentiels à la sûreté des installations ne sont plus pourvus”. “Presque tout le monde a été renvoyé à la maison et seuls des salariés qui effectuent des missions de surveillance sont présents”, mais en nombre trop réduit, explique Nadir Hadjalli, secrétaire général du syndicat sur place. Deux salariés ont exercé leur droit de retrait pour alerter, sans suite, regrette-t-il.
En parallèle, la CGT s’étonne d’une opération de déchargement de cendres en provenance d’Italie, confiée à un sous-traitant. “Notre position est le maintien des seules activités stratégiques. Nous avons demandé au gouvernement de nous assurer que c’est le cas”, pointe le syndicaliste. En attendant, une grève des chefs de manutention, qui se relaient, a été lancée, afin d’empêcher cette opération.
La centrale a connu près d’un an de grève reconductible, entre décembre 2018 et novembre 2019, après l’annonce gouvernementale de la fermeture prochaine des centrales à charbon, aggravée par son rachat par le groupe EPH (lire notre dernier décryptage sur les débats autours de la mutation industrielle du site).
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