Gérard Gallas, propriétaire indigne en série, bientôt devant la justice
Ancien policier, il a trouvé la martingale pour devenir millionnaire : investir dans l’immobilier et choisir d’y loger les plus pauvres dans des conditions indignes qui confinent à l’inhumain. Le Monde dresse le portrait de Gérard Gallas, qui devra répondre d’ici à la fin de l’année des infractions pénales que l’on raccorde au terme habituel de marchand de sommeil : la soumission de personnes vulnérables à des conditions de logement indignes et mise en danger d’autrui. Il encourt sept ans de prison et une amende de 200 000 euros.
L’homme et son complice, tour à tour, intermédiaire, maçon et gestionnaire, divisaient les lots des dix immeubles dont Gérard Gallas était propriétaire. Ainsi 97 appartements devenaient 122 logements, une fois des cloisons montées à la va-vite. Les personnes vulnérables contraintes d’y vivre y côtoyaient les punaises de lit, cafards, rats et souris dans des appartements noyés dans l’humidité et les moisissures. Pendant ce temps l’intéressé louait à grand frais une villa sur la Côte bleue. La Ville s’est portée partie civile dans ce dossier. Selon nos informations, son procès aura lieu du 13 au 17 novembre.
Actualisation à 20h : ajout de la date du procès
Source : Le MondeCommentaires
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la peine encourue me semble légère. je les contraindrai volontiers à vivre 7 ans dans leur appart bricolés et indignes.
un petit souhait, si vous le savez, pourriez vous indiquer ce que deviennent ces locataires maltraités.
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Gallas…ton univers impitoyable!
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“Gestionnaire”, le complice ? Le Monde décrit un collecteur de fonds aux méthodes très musclées.
Cela dit, question : après quelques années passées dans la police, d’où sont venus les fonds ayant permis à ce voyou d’acheter dix immeubles ? Les romans policiers et les films du genre sont pleins d’histoires qui nous le laissent imaginer.
Et, chose qui ne s’invente pas, ce spécialiste de l’extorsion de loyers mirifiques à des immigré.e.s et réfugié.e.s sans papiers travaillait (?) lorsqu’il était policier… au CRA, le centre de rétention administrative où sont coffrées ces personnes avant d’être expulsées. Origine de la découverte d’une clientèle vulnérable, le pantouflage comme aux sommets de l’État au nom du “pourquoi pas moi ?”
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