Les agents de propreté de la gare Saint-Charles en grève après deux agressions
Les agents de propreté de la gare Saint-Charles en grève après deux agressions
Depuis vendredi 17 février, les agents de propreté de la gare Saint-Charles sont en grève. Les salariés de Laser propreté, la société en charge de l’entretien de la gare pour la SNCF, exercent leur droit de retrait suite aux agressions de deux de leurs collègues. À 1 h du matin ce jour-là, après son service, un agent aurait reçu un coup de couteau sur le parvis de la gare, explique Kamel Djeffel, représentant de la confédération autonome du travail. Le même jour, à 10 h 30, une autre salariée aurait été agressée physiquement et verbalement par un ancien stagiaire de la société. Elle s’est réfugiée dans un local de la gare jusqu’à l’arrivée de ses collègues. Ni la police ferroviaire, ni les agents de sécurité de la gare ne lui ont répondu selon le syndicaliste.
“On ne reproche rien aux agents de sécurité, qui ne peuvent pas être partout en même temps. Mais on reproche à la SNCF de vouloir faire des économies sur le nombre d’agents, alors que les agressions sont récurrentes autour de la gare,” justifie auprès de Marsactu Kamel Djeffel. Il déclare attendre des “propositions concrètes” de la direction de la gare, qui rencontre l’entreprise Laser Propreté jeudi après-midi. D’ici là les poubelles risquent de continuer à déborder.
Commentaires
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On se met en grève avant de discuter et tant pis pour les usagers. Insupportable!
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Si vous risquez votre vie au travail, vous feriez quoi?
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Que savez-vous des démarches, courriers, demandes d’audience, réunions, discussions, qui ont lieu entre la direction et les salariés sur ce sujet comme sur d’autres depuis des mois voire des années ?
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“Discuter” ? Discuter avec les agresseurs de ces salariés ? le droit de retrait est, comme son nom l’indique, un droit prévu dans la loi.
Je suis passé hier à la gare St-Charles. Elle est sale, évidemment, mais les usagers des trains ne sont en rien impactés : les trains circulent.
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@MarsKaa : je ne prends position que sur le sujet des agressions devant la gare, ne connaissant évidemment pas les autres sujets (il n’est ainsi pas précisé où a eu lieu l’agression par un “ancien stagiaire de la société” : dans une zone ouverte au public de la gare, dans un local spécifique à la société de nettoyage, hors de la gare ?).
Comme je l’écris dans un commentaire fait à 09h42 la revendication de M Kamel Djeffel “on reproche à la SNCF de vouloir faire des économies sur le nombre d’agents, alors que les agressions sont récurrentes autour de la gare,” est hors sujet. Les problèmes de sureté en dehors de la gare (ce qui est manifestement le cas pour un parvis accessible même quand la gare elle-même est fermée) ne dépendent pas de la SNCF mais des forces de police, donc de l’Etat (police nationale) et de la mairie (police municipale). C’est donc à ces autorités qu’il faut éventuellement “reprocher” quelque chose.
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Je comprends les grévistes, ce n’est vraiment pas sécurisé à st Charles la nuit, tout les mecs droguées font assez peur.
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Je cite ” on reproche à la SNCF de vouloir faire des économies sur le nombre d’agents, alors que les agressions sont récurrentes autour de la gare”.
Sauf erreur la sécurité en dehors des emprises ferroviaires est de la responsabilité de la police pas de la SNCF. Or le parvis est une zone extérieure à la gare, accessible même quand la gare est fermée.
Si on dit que c’est à la sécurité ferroviaire d’intervenir devant la gare, cela revient à dire que ce sont les vigiles des magasins qui doivent intervenir dans les rues devant les magasins en question s’il s’y passe quelques chose.
Donc qu’on va vers un système de sécurité privée pour faire face à la défaillance des polices nationales et municipales.
Ça ressemble beaucoup à ce qu’on trouve dans les pays sous-développés…
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Un point d’étonnement tout de même. Quand j’ai un déchet à jeter, et que je ne vois que des poubelles pleines à ras bord à l’horizon, ou pas de poubelle du tout, je le garde avec moi et le jette plus tard. Je suis toujours étonné de la capacité de certains de mes congénères à vouloir absolument se débarrasser dans l’instant d’un emballage, d’un journal ou de n’importe quoi d’autre. Quitte à le jeter par terre quand les poubelles débordent.
La gare est sale, mais les premiers responsables n’en sont pas les grévistes : ce sont ses usagers qui y jettent n’importe quoi n’importe où.
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“Trop de social en France”, “usagers pris en otages”…. Ces pauvres éléments de langage bien de chez nous pour ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
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