Face à la poussée du variant Delta, le préfet prend un arrêté sans nouvelles mesures

photo : Emilio Guzman.

Ce mardi, Christophe Mirmand a annoncé des “mesures pour freiner la propagation du Covid-19 dans les Bouches-du-Rhône”. Mais, le communiqué de la préfecture le concède noir sur blanc : son arrêté “réaffirme l’obligation du port du masque dans les espaces extérieurs ouverts au public où sont constatées de fortes densités de population”, rien d’autre.

À l’exception de cette définition générique des espaces à “fortes densités de population”, le texte est en effet le copier-coller de celui en vigueur depuis le 17 juin. Il s’agissait alors, dans un contexte de levée générale du port du masque imposé depuis près d’un an, de maintenir l’obligation dans certaines situations à risque telles que les arrêts de bus ou les rassemblements.

Le taux d’incidence dans les Bouches-du-Rhône était alors de 36 cas pour 100 000 habitants sur une période de sept jours. Alors qu’il atteint aujourd’hui 426, dont un record de 1369 pour les 20-29 ans, les autorités s’attachent donc à faire connaître l’existant plutôt qu’à le renforcer. Au sortir d’une réunion de crise, mardi, la Ville d’Aix évoquait toutefois une autre mesure susceptible d’être activée par la suite par le préfet : une interdiction de la restauration debout, “imposant le retour à la consommation assise”.