Emprise du narcotrafic : le parquet de Marseille crée une cellule anticorruption

Le procureur de Marseille Nicolas Bessone annonce avoir créé une cellule spéciale pour lutter contre la corruption liée au narcotrafic. Cette cellule a été montée “au sein de la section économique et financière” du parquet, pour “avoir une vision transversale et globale de la problématique de cette tentative de corruption liée au crime organisé”, explique le magistrat à l’AFP le 14 octobre.

Lors d’une audience solennelle qui s’est tenue ce même jour au tribunal judiciaire de Marseille, Nicolas Bessone a informé qu’une vingtaine d’enquêtes sont actuellement ouvertes sur des tentatives de corruption liées au trafic de drogue. Au printemps, l’affaire d’une greffière marseillaise, écrouée puis placée sous contrôle judiciaire, a marqué les esprits. Cette dernière est soupçonnée d’avoir transmis des informations sensibles à son compagnon, lui-même suspecté d’être lié au narcotrafic marseillais.

“Nous devons être très vigilants – et l’Agence française anticorruption a de très fortes inquiétudes – lors des élections locales pour évidemment protéger nos élus pour qu’ils ne subissent pas le même type de pressions”, a déroulé le procureur lors de l’audience de ce mardi, rapporte La Marseillaise. En septembre, dans Le Monde, le président de la Commission nationale des comptes de campagne, a exprimé des inquiétudes similaires.

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