École de La Castellane : la justice acte la fin de contrat entre la Ville et le constructeur

École de La Castellane : la justice acte la fin de contrat entre la Ville et le constructeur

Ce jeudi 18 décembre, jour de conseil municipal, le tribunal administratif a rendu une décision qui sonne comme une victoire pour la Ville. La justice vient en effet de rejeter la requête de la société de construction italienne Impresa Percassi, avec qui la mairie avait passé un contrat pour la réhabilitation de l’école Saint-André La Castellane. Contrat que la Ville a cassé, voyant les délais du chantier s’allonger sur des années. C’est donc la demande d’Impresa Percassi de poursuivre cette collaboration que la justice vient de rejeter.

La réhabilitation lourde de ce groupe scolaire s’inscrit dans le cadre du grand chantier des écoles mené par la Ville et l’État via la création d’une société publique des écoles marseillaises (SPEM). C’est à ce jour le seul réel couac de la première vague de chantiers : tandis que la nouvelle école devait être livrée en 2024, il faudra attendre encore quatre ans pour que les élèves puissent l’investir. Le tribunal note ainsi : “Dès la phase de conception, prévue pour une durée de 24 et 30 mois, le groupement mandaté par la société Impresa Percassi a rencontré des difficultés liées en particulier à l’établissement des études de projet, et à l’acte d’engagement portant sur les engagements de performance qui n’était pas conforme.”

La SPEM a ainsi décidé d’avoir recours à une démolition-construction plutôt qu’une réhabilitation, et de rompre le contrat passé avec la société italienne. Une décision prise “pour l’intérêt général”, comme le confirme ce jour le tribunal.