Deux mois de mouvement social chez un sous-traitant d’Amazon à Marseille

Fast despatch, une entreprise de livraison dotée d’une antenne dans le 15e arrondissement vit depuis plusieurs semaines un conflit social discret mais tenace, rapporte La Marseillaise. Dix-sept salariés ont fait usage de leur droit de retrait en continu depuis le 8 juin dernier, après une première journée de grève.

Ils dénoncent des retards dans le versement des salaires, mais aussi le mauvais état des camions qu’ils doivent conduire au quotidien, qui justifie leur recours au droit de retrait. Selon les salariés, quatre d’entre eux seraient en accident de travail après des accrochages au volant de leurs véhicules. “On nous fait conduire des cercueils”, estime Sabri, l’un de leur porte-parole, auprès de Marsactu.

Malgré deux mois de mobilisation, la situation stagne. “La direction nous laisse sans réponse et certains ont reçu des lettres qui leur demandent de justifier leur absence faute de quoi il y aura des procédures disciplinaires”, explique-t-il, confirmant que la situation commence à peser sur les personnels mobilisés.