Des élus marseillais veulent pouvoir recouvrir les autoroutes de panneaux solaires
Photo P. Laurenson + projet A50 Marseille.
Les images du projet semblent sortir d’un film de science-fiction. Ceux qui les distribuent sont pourtant très sérieux. Plusieurs élus marseillais et membres associatifs ont donné ce jeudi une conférence de presse pour présenter leur projet de recouvrement des autoroutes de panneaux photovoltaïques. Au total 26 kilomètres d’infrastructures marseillaises pourraient être recouverts, imagine le groupe porteur du projet, qui évalue à quelque 230 millions d’euros l’investissement initial. Outre la somme faramineuse que représente la fabrication et l’installation de ces panneaux, un frein réglementaire empêche pour le moment un tel projet : aujourd’hui, la loi ne permet pas le recouvrement des autoroutes.
“L’idée est de peser sur la loi, cela sera notamment porté par Guy Benarroche au Sénat et Hendrick Davi à l’Assemblée”, développe Sébastien Barles, adjoint au maire écologiste chargé de la transition énergétique. Le sénateur écologiste des Bouches-du-Rhône et le député La France insoumise soutiennent en effet le projet, tout comme le président de France nature environnement des Bouches-du-Rhône et le président du groupe écologiste au sein de la majorité marseillaise, Fabien Perez. Ces derniers entendent ainsi peser sur le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables qui sera présenté ce lundi en conseil des ministres. Le recouvrement des autoroutes marseillais par du photovoltaïque, assurent-ils, pourrait alimenter les besoins énergétiques de 60 000 personnes, avec un retour sur investissement au bout de huit ans. Le financement envisagé est principalement public, mais “des citoyens, des bailleurs ou des entrepreneurs privés rassemblés dans une communauté énergétique pourraient participer”, complète Sébastien Barles.
Commentaires
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S’ils pouvaient nous dire ce qu’il fume, ça pourrait être intéressant !!
Cela nous permettrait de faire comme eux, de penser à des conneries plutôt qu’à des urgences essentielles…
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A coupler avec les projet de chaussée intelligente qui récupère l’énergie transmise par les roues des véhicules . Dommage qu’à terme, les bagnoles individuelles soient vouées à disparaître. Mais on se rattrapera en équipant les cyclistes de casques à éolienne et d’alternateurs connectés.
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Du coup il faudra éclairer les autoroutes
Comme les stades couverts qu’il faut éclairer pour faire pousser l’herbe
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S’ils pouvaient déjà démolir l’A7 jusqu’à la L2 ou Plombières minimum pour réaménager cet axe et les environs avant, ce sera déjà bien !
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Tout à fait !
Y’en a un peu marre des guignols dont la devise semble être “pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?”
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Chère Violette Artaud.
Commencer un article par “des élus et des membres associatifs” me faisait craindre le pire, et franchement la déception n’était pas au rendez vous,j’ai été servi en terme de stupidité et d’ineptie de la part de ces derniers.
Et dire que nous payons ces gens là à coups d’indemnités et de subventions. Si encore ils étaient comiques, pourquoi pas, ils sont médiocres.
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Et pourquoi pas ? On n’est pas le 1er avril. S’il y a une solution technique pour réduite l’effet chaleur renvoyé par le bitume, pour recouvrir les horreurs automobiles et en plus se payer en énergie sur la bête soleil ! Je ne vois pas pourquoi ce serait à priori une solution fumeuse parce que portée par des élus écolos soupçonnés à ce titre de consommation d’herbages ? Il y a vingt ans, si on nous avait dit qu’on pouvait ombrager les parkings des supermarchés et en même temps produire du jus, on aurait bien bêtement ricané
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c’est plutôt une bonne idée. D’ailleurs on pourrait aussi équiper les toits des immeubles
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cela me parait nécessiter des études plus approfondies, mais c’est plutôt une bonne idée.
certainement il sera plus facile d’impulser une couverture des toits d’immeubles, d’autant que pour quelques uns c’est déjà le cas.
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très bonne idée plutôt que de les installer sur des champs ou de raser des forêts pour les installer !!
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L’idée a le mérite d’être originale. Cependant, est-ce que l’impact de cette source d’électricité intermittente sur le réseau électrique marseillais a été pris en compte ? RTE consulté ? Bref, est-ce que ce “retour sur investissement en 8 ans” vendu par l’article sort d’une étude technique un peu poussée ? Ou est-ce que c’est de l’estimation à la serpe pour faire mousser l’avant-projet ?
(Je vais pas aller jusqu’à demander si y’a eu une analyse de cycle de vie du système complet, histoire de prendre en compte le coût énergétique des travaux d’installation/maintenance/déconstruction et la fabrication des panneaux…)
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si ce louable projet se concrétise,
il pourrait offrir un bienfait supplémentaire :
la diminution des quasi-permanentes nuisances sonores causées par l’intense circulation motorisée sur ces autouroutes.
Les riverain(e)s pourront enfin laisser ouvertes leur fenêtre sans être envahi(e)s par le boucan.
Et merci à Violette Artaud d’avoir bien précisé que ce projet n’émane pas d’un individu isolé mais est porté par de nombreuses associations environnementales, des directeurs de recherche très compétents puis relayé par plusieurs partis politiques.
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Je le revendique, je suis écologiste et depuis longtemps. Mais ce projet est complétement hors sol et même hors réalité et décrédibilise l’écologie :
* Avec quelle structure on va faire tenir ces panneaux ?
* Qui paiera les indemnités dues aux victimes en cas de rupture ?
* Comment va-t-on gérer l’obscurité crée en dessous ?
* Comment va-t-on les nettoyer ?
* Comment va-t-on les raccorder au réseau ?
Effectivement – et malheureusement – de nombreux champs de panneaux solaires occupent des surfaces qui pourraient servir de pâturages ou de plantations (des formes biologiques d’utilisation de l’énergie solaire validées depuis des millénaires) mais il en existe beaucoup d’autres plus simples à mettre en œuvre.
Au lieu de jouer les Mister Gadget, ces soi-disant écolos (de salon) feraient mieux de plancher sur la destruction des autoroutes urbaines et leur remplacement par d’efficaces transports en commun.
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