Dernier repas pour l’école de la fondation Auteuil à Marseille

GLOUPS
Bref
le 7 Mar 2016
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L’école fermera ses portes en juillet, mais cette fois-ci il n’y aura pas de rentrée. Le Ravi se penche dans son numéro de mars sur Saint-François-de-Sales (13e arrondissement), dont la fondation d’Auteuil a décidé sa fermeture. Les promotions de 30 élèves, des jeunes en rupture avec le système scolaire et des primo-arrivants, étaient formées en restauration ou en maintenance des bâtiments.

Le projet pédagogique devait être couplé à un “modèle économique pérenne, proche de celui d’une entreprise s’adressant à de vrais clients”, justifie Bruno Galy, directeur de territoire de la fondation. “Le jeunes formés à la restauration y étaient jusqu’à il y a peu en charge de 500 couverts, cinq jours par semaine“, précise le mensuel régional. Pour certains salariés, la mesure répond à une autre forme de logique économique : les 6,5 hectares de terrain à Saint-Jérôme pourraient intéresser un promoteur immobilier.

Source : Le Ravi
Julien Vinzent
Journaliste.

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Quelles que soient les motivations de cette fermeture, ses victimes seront les élèves, que l’Education nationale semble avoir bien du mal à prendre en charge, elle qui parvient à “fabriquer” chaque année entre 110 000 et 140 000 jeunes sans diplôme ni formation professionnelle à l’issue des études secondaires.

    Cette affaire m’en rappelle une autre : la fermeture en 2013, pour des raisons tout aussi incertaines – mais où la promotion immobilière n’était pas bien loin -, du cours Saint-Thomas d’Aquin à Marseille, qui accueillait lui aussi des élèves en grande difficulté scolaire.

    Comment les jeunes que le système scolaire français ne parvient pas à accompagner s’inséreront-ils dans le XXIème siècle mondialisé et “technologisé” que nous vivons ? Si l’Education nationale ne se donne pas les moyens de s’adresser aussi à eux, et si les quelques structures qui palliaient ses carences disparaissent, c’est un drame social qui va se jouer – et d’ailleurs se joue déjà.

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