Démissions d’élus en cascade à l’ordre départemental des médecins
Les tensions durent depuis plusieurs années au sein du conseil de l’ordre départemental des médecins des Bouches-du-Rhône. Elles pourraient, selon La Provence, avoir atteint le point de non-retour. Le 28 mai, dix des 23 membres titulaires, et leurs suppléants, ont démissionné de cette instance. Une démarche qui fait suite, expliquent-ils au journal, à “une invraisemblable succession de procédures ordinales et même pénales avec un acharnement qui interroge”. Au sein du conseil s’opposent deux tendances, dont les désaccords ont déjà mené au départ d’un président, le Pr Christian Coulange.
Mais ses soutiens ont tout de même obtenu une large majorité de 85% lors des élections qui ont suivi en février dernier, et la guerre entre clans ne s’est pas apaisée. Les élus d’opposition qui démissionnent aujourd’hui entendent dénoncer le manque de “bienveillance” et de “transparence” de la majorité récemment élue. Ils contestent également les conditions d’élection du nouveau président. La question d’une dissolution se pose, souligne La Provence, après que les élus minoritaires ont alerté le ministère de la santé, le préfet de région, l’agence régionale de santé ainsi que le conseil national de l’ordre.
Source : La ProvenceCommentaires
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Bizarre que tous les gouvernements, depuis la Libération, n’est pas mis fin à ces Ordres professionnels mis sur pied par Vichy. Auparavant, comment se défendaient les médecins, les avocats, les architectes etc… Quelqu’un a-t-il une réponse?
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Merci de vous intéresser à cette question. Une petite critique cependant: une fois n’est pas coutume votre article ne me paraît pas très clair. Au risque du ridicule, je tenterai donc d’y apporter un léger correctif.
La situation, me semble-t-il, est la suivante: Un renouvellement PARTIEL du conseil de l’Ordre a eu lieu en février. A ces élections, la liste soutenue par un ancien président démissionnaire (ou poussé dehors) a effectivement obtenu près de 85% soit 10 sièges sur 12. Ce chiffre ne permet cependant pas de renverser la majorité existante. Il me semble donc que les démissionnaires sont bien ces 10 nouveaux élus “dissidents” opposés à la majorité déjà en place et qui n’a pas changé.
En somme, il ne s’agit donc pas, comme on pourrait le penser à la lecture de l’article, de nouveaux élus qui feraient la chasse aux anciens, mais plutôt d’un système qui a la peau dure et qui entend mettre au pas les impétrants.
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