Déchets : la métropole accorde un délai aux restaurateurs du cours d’Estienne-d’Orves
Une partie des restaurateurs du cours d'Estienne d'Orves continue de poser ses sacs de déchets à l'angle de la rue Fortia. (Photo C.By.)
La métropole donne un sursis de deux mois aux restaurateurs du cours d’Estiennes-d’Orves dans le 1er arrondissement. Depuis début juillet les sacs poubelles s’accumulent à l’angle de la rue Fortia car une partie des professionnels de la restauration n’appliquent pas la loi sur la collecte séparée de leurs déchets. La métropole annonce par communiqué ce mardi 12 juillet que face à cette situation, après discussion avec la Ville de Marseille et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie des Bouches-du-Rhône (UMIH 13), “les services métropolitains continueront, à titre dérogatoire, d’assurer la collecte” et des bennes vont être provisoirement réinstallées.
Les restaurateurs ont jusqu’au 1er septembre pour se mettre en conformité avec la législation et donc avoir recours à un prestataire privé ou payer une redevance pour la prise en charge des déchets issus de leur activité. La métropole affirme que 28 d’entre eux appliquent déjà cette réglementation, mais dénonce “l’incivisme et l’irresponsabilité de certains”. La collectivité précise que “ce geste est accordé à titre exceptionnel pour qu’ils puissent s’organiser pendant la saison estivale”. Les touristes ne verront plus les poubelles déborder cours d’Estienne-d’Orves.
Commentaires
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A force de baisser son pantalon et de le remonter , la reinette de Provence va pouvoir se faire appeler Dagobert comme ce fameux roi fainéant qui a fini la culotte (pantalon) à l’envers.Mais il est vrai que cela est bien une tradition locale ,voire ancestrale et surtout municipale. .
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Il doit exister à la Métropole un vice président chargé des dérogations. Il doit être débordé limite burn out non ?
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Dans deux mois, nouvelle dérogation de deux mois, et on en parlera encore lors des municipales de 2026. Incroyable, l’allergie à la loi de certains “professionnels” (dont j’aimerais avoir la liste, pour les éviter et leur faire de la pub).
Les zones de non-droit se multiplient dans cette ville (cf. aussi le marché sauvage de la place de La Joliette), mais ce ne sont pas celles que stigmatise l’extrême-droite.
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Avec la mafia des restaurateurs, ou plutôt des margoulins propriétaires de multiples établissemnts au Cours Estienne d’Orves, à la Plaine et ailleurs, comment voulez-vous que cela fonctionne. En plus on s’extasie devant l’ouverture des nouvelles halles, qui ne sont qu’un centre commercial de restaurants et autres échoppes, mais rien à voir avecdes halles… avec les mêmes qui sont aux manettes.. mais “Ici c’est Marseille bébé !”
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Quand on est de Marseille,on est condamné à ne croire à rien
Gaston Leroux
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La Petite Reine de Provence songe déjà à son élection triomphale de 2026 à la mairie. Comme les vieux en Ehpad ça ne fonctionne pas, il faut brosser dans le poil la mafia locale des restaurateurs et bistrotiers. Faudrait pas non plus que le potentiel électorat et relai d’opinion de Martine se fasse verbaliser par les vilains gauchistes de la Mairie.
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