Dans les coulisses des derniers jours de Jean-Claude Gaudin à la mairie
Photo Emilio Guzman
Il se tient à l’écart du tourbillon de l’entre-deux tours et avait déjà débarrassé son bureau quand le confinement est venu prolonger son mandat de quelques semaines. Jean-Claude Gaudin fait l’objet d’un long article dans Vanity fair. Le magazine spécialiste des portraits très fouillés dévoile quelques bribes de cette fin de règne et revient sur les grandes étapes du parcours politique du maire sortant. Nourri de confidences de conseillers et proches, l’article revient sur les victoires politiques mais aussi les crises et fait le parallèle entre l’ascension de l’homme et l’évolution de la ville.
Celui qui occupe le fauteuil de maire depuis 1995 livre aussi quelques observations sur la campagne en cours, alors qu’il en est resté à l’écart jusqu’ici. “Je ne sais pas si ce sera le chaos mais je suis de l’ancien régime, celui qui gagnait les élections sans tant de difficultés”, lance-t-il, avec perfidie.
Source : Vanity FairCommentaires
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celui qui gagnait les élections sans tant de difficultés…. mais avec l’appui du Front National souvent.
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Je vous conseille la vidéo de Chris Réa ”Old Matador”…
Toute fin de vie est pitoyable surtout quand elle a couvert tant de turpitudes.
Allez, fissa, que l’on tourne la page et la couverture en plus.
Refermons ce livre porno-graveleux de la démocratie.
Que l’on passe à une autre histoire.
Les enfants ont faim d’une épiphanie prochaine.
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Évitez de dire n’importe quoi pour la gloire d’un bon mot.
J’ai côtoyé des fins de vie très dignes, et bien des personnes qui n’avaient pas ordonné leur vie autour du tri et du pouvoir.
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Il a raison “celui qui gagnait les élections sans tant de difficultés”. En effet, il était beaucoup plus facile auparavant de frauder et de magouiller, même si tous les partis ont mis les mains dans le “chaudron noir de la triche”. Aujourd’hui, apparemment, pour ses successeurs, il fallait le faire avec plus de finesse et d’intelligence. C’était sans doute trop leur demander, ce qui ne nous étonne pas le moins du monde. Le printemps Marseillais, aller, on essaye 😉
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La fin de règne de ce patriarche ne m’inspire aucune émotion. Il a beaucoup promis et peu réalisé. Et ce qu’il a réalisé, c’était d’abord pour le décor de cinéma, le prestige et les copains du clan : les besoins élémentaires des Marseillais ont été purement et simplement ignorés pendant un quart de siècle. La mauvaise réputation de Marseille ne vient pas de journalistes parisiens malveillants : elle a été construite à la mairie.
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Ce qui est caractéristique de ce type d’individu c’est qu’ils ne se remettent jamais sincèrement en cause. Eux par essence sont meilleurs car plus roublards. Sous la couche de bonhommie se cache un être qui a été pendant longtemps avide de pouvoir et qui est surtout profondément cruel. Gaudin éreinte, tue avec le sourire et l’accent chantant. Et dire que même des élus de l’opposition, même aujourd’hui, en parlent avec une certaine affection. C’est cela le génie de Gaudin : sur les égouts invisibles à l’oeil nu la façade joviale….un peu comme à Marseille qui s’effondre à l’image de Gaudin. Tout le carton pâte prend la pluie et en dessous la hideur des vanités et ambitions humaines. Après Moi le déluge en quelque sorte. Au final ce que l’on retiendra c’est que ce fut un bien triste personnage pour une bien triste fin. Nul besoin de lui réserver un article louangeur.
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On peut résumer Gaudin dans cette maxime : “Il ne suffit pas d’être inutile. Encore faut-il être odieux.”
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C’est vrai que gaudin n’était pas sympathique du tout. Il ne s’intéressait qu’à ce qui lui rapportait, ou rapportait à ses amis afin qu’ils lui soient redevables, tout ce qui pouvait accroître son pouvoir…quel que soit l’article le documentaire, on s’aperçoit vite de la toxicité du personnage dans ses propos et actes, même en jouant sur l’accent et la bonhomie due à son embonpoint, il n’est pas agréable.
Je suis enchanté de voter pour une liste de rassemblement –même un peu bancale- afin qu’on débarrasse la ville de ces nuls malfaisants.
Mais vraiment, il va y avoir du boulot !!!! quel que soit le dossier municipal qu’on saisit il faudra rectifier, refaire, reconstruire…. Il va falloir déployer un certain courage et avoir du temps pour que Marseille se relève.
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Le risque auquel se confrontera le Printemps Marseillais, s’il prend les commandes de la ville, sera le risque de l’impatience. Les besoins sont immenses, et il faudra gérer des déceptions : tout ne pourra pas être redressé en six ans. Il faudra établir des priorités, et dire lesquelles et pourquoi.
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Oui certes, bien d’accord avec vous, il faudra (dans le meilleur des cas) bien des mandats pour s’extirper de la situation qu’on sait. Mais tout de même, pour ce qui est d’établir des priorités, dire lesquelles et pourquoi, il me semble bien qu’il à peu de temps c’était le rôle dévolu aux campagnes électorales… Aujourd’hui, quand un électeur demande que l’on parle programme, il apparait tout de suite comme un aigri, un mauvais coucheur, ou dans le meilleur des cas comme un original! Et forcément, l’abstention monte, monte… que l’on reproche ensuite aux …électeurs!
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Non seulement Gaudin a tout fait pour rester le moins antipathique possible sous ses allures “bonhomme”, son côté couleur locale et galéjades à trois balles, mais s’il advenait que Vassal y succède (hypothèse de moins en moins probable et de plus en plus hideuse…), il serait certain de rester dans “l’histoire” comme un authentique représentant de la coolitude, de la bonhommie et du sens de l’écoute et du compromis. Et on peut même le soupçonner de l’avoir choisi pour ce motif (sinon, on voit pas bien pourquoi…).
Mais ça, c’est pour la personne et le personnage. Pour ce qui est du politique (on me dit dans l’oreillette que c’était son job), son succès le plus significatif et le plus éclatant est incontestablement le suivant : Il part, alors même qu’une bonne partie de l’opinion, y compris chez ceux qui veulent virer toute l’équipe, a le sentiment qu’il n’a rien fait (ou presque) et qu’il était donc inutile!!!!
Et pourtant, s’il était là c’était bien qu’il était de quelque utilité, et par ailleurs fort performant. Demandez donc, outre aux copains et coquins et clients qui l’entouraient, demandez donc à Bouygues, Eiffage, Constructa, Vinci , Veolia, Sodexo et autres fonds de pensions américains qui ont officié dans la rue de la république… demandez leur donc s’il était inutile, s’il a pas fait le job!! Ils vous répondons banalement : “nous ne communiquons pas sur ce sujet” .
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