Après la parodie “Rubirola2026”, la première adjointe demande la protection fonctionnelle

“Rubirola2026”. Le 21 décembre 2023, date anniversaire de la démission de Michèle Rubirola, des centaines d’élus, de journalistes et de militants du territoire recevaient un e-mail contenant un lien vers “Rubirola2026”. Le site internet reprenait l’identité visuelle de la campagne 2020 du Printemps marseillais avec un slogan : “Pour Marseille, Michèle Rubirola est (re)là”. En bas de l’écran figurait la mention “site à caractère fictif et parodique“.  “Cela me fait rire et cela m’attriste aussi. Je ne suis pas une poupée qu’on agite”, réagissait à l’époque la première adjointe dans nos colonnes.

Ce vendredi, le conseil municipal va examiner l’octroi de la protection fonctionnelle pour la première adjointe “afin de mettre en œuvre toute poursuite judiciaire ou extra judiciaire utile” dans cette affaire. La protection fonctionnelle permet à des élus ou des fonctionnaires de voir leur défense prise en charge par la municipalité quand l’atteinte dont ils pensent être victimes concerne leur fonction. La délibération que Marsactu a pu consulter qualifie la démarche parodique de “cybersquat“. C’est-à-dire la volonté d’accaparement de la notoriété d’une personne en déposant un nom de domaine reprenant son patronyme pour porter atteinte à son honneur.

Dans la même délibération, Samia Ghali sollicite également la protection fonctionnelle. Lors du conseil du 23 octobre 2023, l’élue du RN, Éléonore Bez, avait qualifié la maire-adjointe de “représentante du Hamas” en plein hémicycle. L’élue des quartiers Nord avait annoncé son intention de porter plainte.