À Marseille, le Rassemblement national demande l’État d’urgence pour “éradiquer le trafic”
Les députés Franck Allisio et Gisèle Lelouis à la permanence marseillaise du Rassemblement national, le 17 mai 2024. (Photo : CMB)
Le Rassemblement national, par la voix de ses député marseillais, annonce vouloir instaurer l’État d’urgence dans la ville pour “éradiquer le trafic”. Une liste de 25 propositions du même acabit, destinée au gouvernement, a été présentée ce vendredi 17 mai en conférence de presse par les députés Franck Allisio et Gisèle Lelouis. Celles-ci sont réparties en trois grandes catégories. D’abord, des “mesures d’exception” dans le cadre de ce fameux État d’urgence, telles qu’un couvre-feu pour les mineurs “dans toute la ville, et pour tous les âges dans certains quartiers” ou l’interdiction des aménagements de peine dans tous les dossiers de trafic.
Ensuite, les élus proposent un certain nombre de mesures législatives (déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour trafic, “expulsion des délinquants étrangers”…) et enfin, des mesures locales, et notamment l’installation de 3000 caméras supplémentaires. La députée Gisèle Lelouis a aussi annoncé présenter dans les semaines qui viennent une proposition de loi à ce sujet, qui sera “un très gros texte”, non arrêté à ce jour.
Commentaires
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Le RN est toujours à la manoeuvre quand il s’agit d’agiter les peurs, mais beaucoup plus rarement quand il s’agit de faire preuve d’intelligence. Après que Zemmour ait jugé que Marseille n’était plus une ville française et au lendemain de l’instauration de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie, on sent qu’il y a une compétition de pêche aux voix à l’extrême-droite.
Ces gens sans imagination veulent transformer la ville en prison, et la totalité des habitants de certains quartiers en détenus. Je leur suggère d’essayer de trouver des idées valables pour traiter les causes des difficultés actuelles. C’est évidemment plus difficile que de se contenter de traiter les effets en alignant des propositions dignes de la Corée du Nord.
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En période électorale, il est quelquefois difficile d’exister pour des élus par hasard. La solution est de faire monter la mayonnaise en proposant un vrac de mesures qui sont en grande partie inapplicables mais on s’en fout. L’important c’est l’entrefilet dans les journaux et la photo, surtout la photo. Le photographe a-t’il pris un cliché de la salle pour que nous ayons une idée de la foule auditrice?
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ou alors, ils ont fumé la beuh dans leur chicha.
et pour “un très gros texte” ils passent à la coca.
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