À Lavera, 1015 logements concernés par le risque industriel

Le complexe pétrochimique de Lavera. Photo : Didier Duforest, Wikimedia CC.

Une réunion publique d’importance s’est tenue ce jeudi à Martigues. Durant trois heures et en présence du sous-préfet Régis Passerieux, les habitants ont pu obtenir des informations sur l’application d’un futur plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Prescrit en 2013 après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le PPRT de la zone industrielle de Lavéra est censé s’appliquer d’ici à la fin de l’année. Neuf ans d’étude ont permis de déterminer qu’il concerne 1015 logements à Lavéra et Port-de-Bouc. Mais aussi l’école de Lavéra ainsi que 300 entreprises implantées sur la zone Ecopolis.

Les constructions concernées devront donc être dotées d’installations particulières, dont une pièce de confinement en cas de fuite de gaz toxiques et, pour certaines, de vitres épaisses en fonction de leur orientation. La question du financement n’est pas encore bouclée. Les travaux seront financés à 90 % par l’État pour les particuliers. Pour le moment, les riverains refusent catégoriquement de payer les 10 % restants. La région devrait en prendre en charge 2,5 % tout comme les entreprises Kem One et Inéos. Le département et la métropole pourraient compléter. Le plafond des travaux s’élève lui à 20 000 euros par habitation. Des travaux que les riverains auront huit ans pour entreprendre à compter de l’approbation du PPRT