À La Penne-sur-Huveaune, conseil municipal sans le maire, soupçonné de violences conjugales

À La Penne-sur-Huveaune, conseil municipal sans le maire, soupçonné de violences conjugales

Au conseil municipal de La Penne-sur-Huveaune, ce lundi 17 février au soir, il y avait un grand absent : le maire de la commune, Nicolas Bazzucchi (sans étiquette). L’édile a été mis en examen en décembre pour viols, violences aggravées et enregistrement d’images à caractère sexuel sans consentement. Trois victimes, des anciennes compagnes, ont été identifiées. Il a été placé dans la foulée en détention provisoire avant d’être finalement libéré le 13 février.

Nicolas Bazzucchi a interdiction de paraître sur le territoire de la commune dans le cadre de son contrôle judiciaire, mais n’envisage pas de démissionner de son poste. La première adjointe, Évelyne Farges-Squarzoni, gère donc les affaires courantes depuis décembre. Ce lundi 17 février, le maire lui a donné procuration. Lors de sa libération, son avocat avait évoqué auprès de la presse l’éventualité qu’il puisse y participer en visioconférence, mais cela n’est pas possible légalement et n’a donc pas été le cas ce lundi soir.

Son cas n’a pas du tout été évoqué pendant la séance. À la fin du conseil, les élus refusent de prendre la parole sur la situation de Nicolas Bazzucchi, mais, en aparté, ils avancent vouloir “continuer à être au travail pour la commune”. Le parquet a fait appel de la libération de Nicolas Bazzucchi. L’audience doit se tenir ce jeudi 20 février devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

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