2,9% des rues aixoises portent le nom d’une femme

Cours Mirabelle
Bref
le 2 Nov 2015
1

L’association Osez le féminisme dénonce l’absence des personnalités féminines dans les noms de rues d’Aix. Elle propose donc d’envoyer un email à l’adjointe en charge des droits des femmes, Catherine Silvestre. Le but : que les municipalités rectifient le tir en apportant un soin particulier lors des nomination à venir.

“Effacer les femmes de l’histoire, en leur rendant hommage dans si peu de lieux, c’est perpétuer un certain nombre de stéréotypes patriarcaux, c’est les cantonner à l’espace domestique et nier leur importance dans la vie publique et l’Histoire de notre ville”, mentionne le message pré-écrit proposé par l’association. Il y a bien une rue Louise Colet, du nom de la poétesse aixoise du XIXe mais elle n’est pas directement en centre-ville. En France, selon une étude de 2014, la moyenne est encore plus basse à 2%.

Clémentine Vaysse
Ex-journaliste aujourd'hui agricultrice

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. JL41 JL41

    Clémentine vient de lever une belle hase (la femelle du lièvre). Je viens de faire le calcul pour Port-de-Bouc (on trouve des tableaux du nom des voies sur les sites des villes), c’est 2,2 % de femmes. Je pensais que les discours sur la femme du PC auraient là une traduction visible, mais non. Les idées professées à droite ou à gauche ne rentrent pas toujours dans les faits.

    Voici les 5 noms concernant des femmes.
    Les inconnues sur lesquelles je n’ai rien trouvé : Emma Belleguic et Josette Reibaud.
    Celles que chacun connaît : Pierre et Marie Curie (un couple en fait, quoique), Georges Sand, Danielle Casanova.
    Mireille Lauze : militante communiste et résistante française morte au camp de concentration de Ravensbrück le 8 mars 1945.
    Lucia Tichadou : infirmière engagée volontaire en 1914, militante communiste et première adjointe au maire communiste de Marseille, Jean Cristofol, en 1946-1947.

    Les prénoms féminins étaient réservés aux ouragans et autres cataclysmes incontrôlables. La parité s’est installée dans cette météo des désastres il n’y a pas si longtemps que ça.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire