Biennale des écritures du réel : ceci n'est pas un festival

À la une
par Hugo Lara
le 14 Mar 2012
0
Biennale des écritures du réel : ceci n'est pas un festival
Biennale des écritures du réel : ceci n'est pas un festival

Biennale des écritures du réel : ceci n'est pas un festival

"Ce n'est pas un festival de théâtre ni de photographie, ni de danse ni du film documentaire, ni de littérature" d'après les organisateurs. Mais qu'est-ce donc que la "Biennale des écritures du réel" ? Ce nouveau-né de la culture à Marseille impulsé par La Cité – Maison du Théâtre, vise à rapprocher l'artiste de ce qu'ils définissent comme "le réel", c'est-à-dire "d'engager de nouveaux dialogues entre le monde des arts, de la recherche et la société civile".

Le plasticien, le comédien n'est plus un bohémien, l'homme saugrenu et incompris ou à l'inverse, l'écrivain, un auteur imbu de sa personne, comme il est souvent inscrit dans l'imaginaire collectif. Rompre avec cette idée-là de l'artiste, c'est un peu ce que l'on comprend de l'objectif de cette biennale. Il se met aux côtés du "monde concret" pour échanger. L'événement veut se démarquer de ces réunions d'artistes, d'initiés en cercle fermé.

L'événement se dévoile ce mercredi à 18 heures au Théâtre de La Minoterie (11, rue d'Hozier dans le 2e) par le vernissage de l'exposition "Trouble Pictural". Théâtre, expos, rencontres : soixante-quatre rendez-vous sont programmés, mais il y en a au moins deux à ne pas manquer lors de cette biennale.

Russie et conflit israëlo-palestinien

En premier lieu, la pièce "Anna Politkovskaïa, non rééducable", mardi 20 mars à 19h à La Minoterie. Une oeuvre en plein dans l'actualité, après la réélection dès le premier tour du premier ministre russe Vladimir Poutine. La journaliste Anna Politkovskaïa, connue pour ses travaux critiques envers le pouvoir et ses enquêtes sur le conflit Tchétchène, avait été assassinée en 2006. Estampillée "Non-Réeducable" par le chef du gouvernement russe, cette femme n'avait jamais cédé aux pressions. Pour ceux qui n'auraient pas pu assister à la première représentation, une deuxième est prévue mercredi 21 mars à 19h toujours à La Minoterie.

 

 

Deuxième séquence à inscrire sur vos tablettes; Jérusalem Plomb Durci, un spectacle récompensé au festival Impatiences 2011 qui évoque le conflit israelo-palestinien. Une oeuvre qui se contemple comme un  parcours de sensations autant psychiques que physiques, qui nous plonge dans le climat hypertendu du Proche-Orient. Douleur, courage, violence, dans la peau d'une jeune femme. De sa naissance à sa mort dans une prise d'otage, ses états d'esprits sont interprétés sur scène. A voir Mercredi 28 mars à 20h30 à La Cartonnerie (Friche de la Belle de Mai).

A noter : dans le même temps, La Cité – Maison de Théâtre organise des balades urbaines et artistiques autour des zones portuaires et des cités du Nord de la ville, un événement soutenu notamment par Marseille-Provence 2013 en amont de son cycle de l'automne 2013 intitulé… "Ecritures du réel".

Cet article vous est offert par Marsactu
Marsactu est un journal local d'investigation indépendant. Nous n'avons pas de propriétaire milliardaire, pas de publicité ni subvention des collectivités locales. Ce sont nos abonné.e.s qui nous financent.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire