Bar musical de l’Escalette : l’État et la Ville ont laissé faire le bétonnage

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le 25 Juin 2014
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Bar musical de l’Escalette : l’État et la Ville ont laissé faire le bétonnage
Bar musical de l’Escalette : l’État et la Ville ont laissé faire le bétonnage

Bar musical de l’Escalette : l’État et la Ville ont laissé faire le bétonnage

Un plateau à flanc de rochers, trois blockhaus, dont un reconverti en resto, de mystérieux blocs de béton cylindriques, des structures métalliques. Cette scène surréaliste s’offre aux regards des plaisanciers qui longent le port de l’Escalette (8e arrondissement) à l’entrée des calanques de Marseille. Ce chantier sauvage a dû s’arrêter sur injonction du parc national il y a quelques jours. Mais toute cette histoire a un air de déjà-vu pour les riverains de la route des Goudes. À Noël 2012, ils avaient fait stopper un tractopelle qui opérait en face, côté collines, pour un projet de galerie d’art sans aucune autorisation. Déjà, se mélangeaient un ancien site industriel pollué, un porteur de projet douteux, un certain relâchement des services officiels… et un emplacement de rêve. Le Belvédère, petit nom de cette parcelle de 15 000 m2  qui plonge dans la calanque du Mauvais Pas décuple ces éléments dans un cocktail capiteux.

Cela fait plusieurs années déjà que le site suscite des projets : restaurant dans la continuité de l’établissement fermé en 1988, salle des mariages et dernièrement “bar musical”, traduit par beaucoup en “boîte de nuit”. D’où ce recadrage de Jean-Claude Mendossa, directeur du Bazar (boulevard Rabatau) et futur locataire de “La Marina” – si toutefois le projet réussit :

Ce n’est pas une discothèque que l’on fait mais un bar musical qui fermera à 2 heures du matin. On ne va pas refaire la Maronaise, il faut arrêter de raconter n’importe quoi ! On fait les choses professionnellement, les autorisations [de musique amplifiée] ne sont accordées que pour 3 ou 4 mois, ce n’est pas dans notre intérêt de faire n’importe quoi.

L’idée a reçu le soutien notable d’Yves Moraine, le maire UMP du 6/8. Ou plutôt l’absence de “refus de principe, corrige-t-il. On ne peut se plaindre que Marseille est un désert nocturne et refuser l’ouverture d’un bar, surtout dans une zone où la densité urbaine est peu importante.”

Rien à voir avec le fait que Jean-Claude Mendossa ait fait la campagne de l’UMP dans le 6/8, au moins sur son compte Twitter personnel… “Je l’ai vu une fois pendant la campagne, je ne le connaissais pas et on me l’a présenté. Mais ce n’est qu’il y a quelques semaines – alors qu’il avait déposé le dossier en novembre auprès de l’adjointe à la police municipale – que j’ai été prévenu du projet et qu’il est venu me voir. Je l’ai aussi écouté d’une oreille attentive parce que j’avais assisté à une assemblée générale du CIQ Rabatau où la présidente l’a remercié d’avoir pris les choses en main sur le stationnement, le bruit, les bagarres… Je me suis dit qu’il devait être un bon professionnel.”

Des autorisations de l’État

Tout ceci est de toute façon “en stand-by dans l’attente des autorisations”, dixit Jean-Claude Mendossa. Il s’agit cette fois-ci des feux verts nécessaires pour engager des travaux, dont le propriétaire du terrain est censé se charger. C’est là que le dossier prend une tournure beaucoup plus épineuse.

Historiquement, la transformation en restaurant de ce blockhaus de la Seconde guerre mondiale a été faite hors de tout cadre légal. Fermé en 1988, il a été racheté dix ans plus tard par Jean Levakis, gérant de nombreuses sociétés immobilières et dont le nom était encore récemment associé au golf Borély. Au fil des années, les travaux se succèderont, au grand dam des riverains et de certains élus, notamment communistes, pour qui tout cela se fait “sans permis”.

Des permis, il y en a pourtant bien eu. L’État, compétent à la place de la mairie en matière d’urbanisme car le terrain est situé dans le site classé des Calanques, a donné son accord… du moins jusqu’à un certain point. En 1998, un mur de clôture de deux mètres de haut est monté. Entrave “à l’accès au domaine public maritime”, s’étonnent les riverains. Consultée par Marsactu aux archives municipales[1], la déclaration préalable de travaux a pourtant été signée par le secrétaire général de la préfecture, après avis favorable de l’architecte des bâtiments de France et de la commission départementale des sites. Seul l’Atelier du patrimoine de la ville de Marseille a, par deux fois, signifié son désaccord.

Dépollution bâclée

Rebelote en 2008, année où s’accélère vraiment le projet. Il s’agit cette fois-ci de retaper l’ancien restaurant : pose d’enduit sur les façades, changement des volets etc. Ce qui fut fait, factures de la Société de rénovation d’immeubles (appartenant à Jean Levakis) à l’appui. Le problème, c’est qu’il ne s’est pas arrêté là. Selon nos informations, il était en contact étroit avec les services régionaux du ministère de l’Écologie pour la dépollution du terrain, où se situait il y a un siècle la Manufacture des glaces et produits chimiques Saint-Gobain. Le site conserve de nombreux polluants, notamment des métaux lourds, qui nécessitent un travail en concertation avec les services de l’Etat. Peu scrupuleux, le propriétaire a fini par couler du béton, sans en aviser les services concernés et surtout sans en respecter les préconisations. En 2012, un candidat au rachat a renoncé devant l’ampleur des travaux de dépollution à réaliser, la première mouture étant loin d’être conforme. Contactée par nos soins, la préfecture des Bouches-du-Rhône n’a pas souhaité s’exprimer.

Le “sarcophage” censé confiner la pollution (photo ci-dessus) dépasse en tout cas largement le coup de peinture présenté dans le dossier. En le compulsant aux Archives municipales[2], on s’étonne d’ailleurs de découvrir derrière la façade ce qui ressemble à une seconde demande de travaux : certains plans évoquent la “sécurisation de pieds de talus”, des “apports de terre”, une “plantation de pins”, sur le lieu-même où ont été aperçus récemment les engins de chantier. Le formulaire rempli par Jean Levakis annonce même noir sur blanc la création de 12 places de stationnement.

Ces éléments ne semblent à aucun moment pris en compte dans l’avis des autorités, qui s’en tiennent à un “ravalement de façade”. Le rapport d’instruction des services municipaux de l’urbanisme précise même “stationnement : inchangé”. On peut s’étonner d’une telle légèreté dans l’examen de la part de la Ville, mais aussi des services de l’État. Si la totalité du projet avait été pris en compte, c’est en fait l’accord du ministre de l’Écologie qui aurait été requis.

Et maintenant ? “On lui a demandé de déposer une nouvelle demande, car ça peut être régularisable. Si ça ne l’est pas, ça ira devant le tribunal”, assure Laure-Agnès Caradec, adjointe à l’urbanisme à la ville de Marseille. Depuis sa création en 2012, c’est cependant le parc national qui est compétent pour autoriser d’éventuels travaux mais surtout l’ouverture d’une activité nouvelle dans le cœur de parc (en l’occurrence un “bar musical”). Le dossier, bien plus fourni que ceux remplis en 1998 et 2008, devra passer devant le conseil scientifique avant accord du directeur du parc national.

Un associé de Campanella

Si le passif en matière de coups de pioche n’incite déjà pas à la bienveillance, l’identité des porteurs du projet ajoute une touche vénéneuse au cocktail. En 2008, trois mois après la validation des travaux de ravalement, une partie des parts de la société civile immobilière propriétaire du terrain sont achetées par Jean-Claude Pietrotti. Comme l’avait noté La Provence, il est mis en examen par le juge Duchaine – notamment pour extorsion de fonds et blanchiment en bande organisée – dans l’un des volets de l’affaire Guérini, ascendant Campanella.

Pour compléter ce tableau certes impressionniste mais frappant, Olivier Alzine, gérant du Bazar, auparavant patron de La Maronaise, située un peu plus loin aux Goudes, est cité dans l’ordonnance de renvoi du récent procès Campanella. Il y est présenté comme “défavorablement connu des services de police”. En 2010, il avait été interpellé dans le cadre du coup de filet sur le yacht où se trouvaient Gérald Campanella ainsi que Bernard Barresi et sa compagne. Son “seul tort a été de se rendre à Golfe-Juan au moment de l’opération”, commentait La Provence lors de sa rapide libération. Son seul tort est peut-être ici de trop aimer la route des Goudes…

Actualisation le 20 août : le parc national a refusé la demande de création d’un bar musical :

[1] Archives municipales de Marseille, cote 1231W2999. Retour.

[2] Archives municipales de Marseille, cote 1350W45. Retour.

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Marsactu on aimerait partager ce très bon article, comme d’autres, sur les réseaux sociaux mais aucune pré-visualisation n’apparaît (en lien direct copié-collé ou en option partager sur cette page) ce qui rend difficile la lisibilité du partage… vous pouvez faire qqchose ?

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  2. Anonyme Anonyme

    Que la ville, l’état ou le parc rachètent ou fassent racheter ces terres.
    Le propriétaire ou les propriétaires ne peuvent pas s’assoir sur ce bien acheté il y a bien longtemps.
    Si les règles du jeux ont changé il faut accepter que l’état assume dans l’intérêt de tous.
    Sinon il faut donner l autorisation de faire le projet présenté en vérifiant que toutes le règles soient respectées et ne pas céder aux biens veillant voisins(qui doivent aller faire du bruit ailleurs en gênant d ‘autres personnes ,dans d’autres quartiers, le samedi soir quand ils sortent s’amuser).

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  3. blondin blondin

    et la fille dE JOEL LE TURC dans tout ca?????

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  4. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Un “bar musical” en coeur de Parc National avec 12 (ou zéro ?) places de parking ? Je n’étais pas au courant que le tramway desservait Les Goudes jusqu’à 2 h du matin… A moins que le stationnement sauvage ne soit autorisé par M. Moraine, qui ne semble pas informé de ce que cette “zone où la densité urbaine est peu importante” est un Parc national…

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  5. Anonyme Anonyme

    Un parc national urbain et terrain de jeux,de pêche,de chasse,de vtt,de randonnée,de grande circulation avec la Gineste,c est pas facile à faire fonctionner.
    Il y a 100 ans d habitudes,de vie,de rencontre,de plaisir qu il faut encadrer,surveiller,policer,le procès du pêcheur et ce commerce en son les premiers constats.
    Pour ne pas créer deux clans,les pour et les contre,il faut de la sagesse à tout les étages,et trouver des solutions.
    Je sens bien dans ce dossier plus en virulence des voisins,du CIQ peut être ,que des amoureux de la nature .

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  6. NIno NIno

    Demandez vous quels sont les liens entre le cabinet d avocats de monsieur moraine et les levakis… Cette histoire n a pas fini de vous etonner

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  7. metropole metropole

    Marseille en avant ! Phase 1

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  8. jdeharme jdeharme

    Une villa vendue deux fois sème le trouble à Safi
    ?

    Les premiers acheteurs risquent d’être expulsés conformément à une décision de justice, alors que l’ancienne propriétaire a reconnu sa bourde.
    Ils s’accrochent à leur bien et ont engagé un marathon judiciaire aussi bien à Safi qu’à Marseille, où résident les deux autres parties concernées.
    Une villa vendue deux fois sème le trouble à Safi

    Il est des faits divers qui interpellent et ce ne sont pas toujours les grandes villes qui en ont l’exclusivité. En témoigne un procès qui est encore en cours à Safi. Les Brioulet, une famille française qui avait choisi cette ville comme ville d’adoption, y ont acheté en 1979 une villa de 1 422 m2. Un contrat en bonne et due forme est signé entre la vendeuse, Jacqueline Barlatier, et trois membres de la famille Brioulet. Jusque-là, les choses se passent le plus normalement du monde. Le problème est que les Brioulet vont omettre de s’inscrire comme nouveaux propriétaires sur les registres de la Conservation foncière. Cette méprise va leur coûter très cher.

    Alors qu’ils vivaient tranquillement dans leur propriété, qu’ils transformèrent en une demeure moderne, avec dépendances et piscine, un autre fait va avoir lieu, 20 ans plus tard, de l’autre côté de la Méditerranée, plus exactement à Marseille. Il se trouve que l’ancienne propriétaire de la villa de Safi y a élu domicile, après avoir vécu au Maroc jusque dans les années 1960. Il se trouve aussi, autre hasard, qu’un autre natif de Safi, en l’occurrence Jean Levakis, est aussi citoyen de la citée phocéenne. M. Levakis, que nous n’avons pu joindre malgré plusieurs tentatives et dont l’avocat a refusé de commenter le dossier, va approcher Mme Barlatier d’abord pour l’informer que son ancienne propriété est toujours en son nom et qu’elle croule sous d’importantes dettes fiscales qui pourraient lui valoir des ennuis avec les autorités marocaines. Se présentant comme investisseur dans l’immobilier, Jean Levakis va également proposer à la dame de la sortir de cette mauvaise passe. Et la solution est toute simple : contre 150 000 francs (environ 23 000 euros ou
    250 000 DH), il achète la villa et s’occupe de tout. La dame, qui sait pourtant avoir vendu son ancienne propriété aux Briolet, va la lui revendre une deuxième fois. Evidemment, elle n’a plus le titre, qu’elle a transmis aux Brioulet. Et là les faits s’embrouillent. On ne sait pas si Jean Levakis l’a fait de son propre chef ou si Mme Barlatier lui a effectivement donné l’autorisation. Toujours est-il qu’il va déclarer la perte du titre foncier. Sur la base des documents qui lui sont fournis pour toute déclaration de perte, et fort du contrat d’achat que va pourtant dénoncer Mme Barlatier devant les tribunaux de Marseille, Jean Levakis va s’inscrire comme nouveau propriétaire de la villa à la Conservation foncière, bien sûr à l’insu des occupants.

    Le tribunal de Safi disculpe le deuxième acheteur attaqué pour faux et usage de faux
    Tout cela se passe durant l’année 1999, et le sieur Jean Lovakis va intenter un procès aux Brioulet, obtenant un jugement, en 1ère instance et en appel, qui ordonne leur expulsion de la villa qu’ils habitent depuis le jour où ils l’ont acquise. Quand il se présente chez eux pour leur montrer les jugements qu’il a obtenus contre eux, raconte Alain Briolet, un des propriétaires au titre du contrat de 1979, ils pensent qu’il s’agit d’une blague de mauvais goût. En fait, c’était le début d’un long cauchemar, qui dure encore. Quoi qu’il en soit, ils vont commencer par attaquer devant les tribunaux de Marseille. L’affaire est toujours devant les instances judiciaires de la ville phocéenne. Puis à Safi, où ils poursuivent Jean Levakis dans deux procès, l’un au civil et l’autre au pénal pour faux et usage de faux. Il se trouve que le tribunal de Safi vient d’innocenter ce dernier de toutes les charges qui pesaient sur lui. La voie est ainsi ouverte à l’expulsion des Brioulet de leur villa dont ils se réclament les seuls propriétaires légitimes et légaux.

    Dans cette douloureuse affaire, s’il ne nous appartient pas de préjuger de la bonne ou de la mauvaise foi des uns et des autres, le coût d’une simple négligence se trouve illustré dans toute son ampleur. Certes, personne n’est censé ignorer la loi, mais l’ancienne propriétaire a reconnu avoir vendu deux fois le même bien. Un marathon judiciaire à épisodes risque de déboucher sur un drame : M. Briolet dit en effet à qui veut l’entendre qu’il sera enterré dans cette villa. A moins que…

    Cette villa, achetée une première fois en 1979 et réhabilitée par la famille Brioulet, qui y vit depuis, a été vendue une deuxième fois par l’ancienne propriétaire…

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  9. Anonyme Anonyme

    Présenté tel quel, les différents élus de la majorité Gaudin sont, avec toutes leurs dénégations bidons, complices ou otages du milieu et du grand banditisme. Cela mérite de leur part des éclaircissements !

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  10. phil2marsAnonyme phil2marsAnonyme

    Ce dossier a en effet des reflets quelques peu neaseabonds .
    Mais il faudra u n jour cesser l’hypocrisie.
    Marseille avec ses kilometres de littoral ne doit elle pas beneficier de lieux festifs en bord de mer ?
    Le Parc s’il est important de proteger la nature , dans cette zone de quoi parle ton ? D’un morceau de terrain completement pollué , sombren fréquenté la nuit par des buveurs de biere et de ganja ? N’y a til pas mieuxà faire ? Je suis loin de vouloir tout marchandiser , mais un peu de developpement economique bien pensé mené et encadré avec probité , ça serait bien non ?

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  11. Rem Rem

    Les riverains n’auraient certainement pas élu Mr Moraine avait eu vent de ce projet. Bizarrement les travaux démarre juste après les élections…
    Pourquoi vouloir a tout prix toujours vouloir faire des ronds avec ce qui est beau jusqu’à ce que ce ne le soit plus. Des centaines de voitures vont stationner sur tout le littoral de la madrague jusqu’au Goudes… Sans parler du bruit, des mecs bourrés, des canettes de Bières.

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  12. Céline P Céline P

    Pourquoi personne ne parle du talus créé aux abords du blockhaus, en continuité de la piscine et qui depuis plusieurs années s’éboule au grès des saisons, provoquant par ce fait l’apport de gravats dans l’entrée du petit port ?

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  13. Marius Marius

    Contrairement à ce que préconise un intervenant dans cette discussion, il ne faut accepter aucun laxisme dans cette affaire scandaleuse, sous prétexte d’animer la vie nocturne marseillaise.

    Le littoral sud et les calanques paraissent vastes, en réalité c’est petit par rapport au million d’habitants de Marseille et communes périphériques susceptibles d’y venir, sans compter les autres !

    Si on laisse grignoter ce patrimoine naturel, morceau après morceau on se retrouvera avec un bord de mer privatisé et bétonné.

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  14. Anonyme Anonyme

    enfin des gens courageux qui vont redynamiser les nuits marseillaises, hâte d’y aller.

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  15. Marius Marius

    Anonyme (ci-dessous) : vous avez hâte d’y aller … ou vous y êtes déjà depuis un certain temps ?

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  16. Anonyme Anonyme

    Pourquoi a-t-on détruit la Maronaise pour refaire la même chose à quelques centaines de mètres ?
    Comment peut-on aujourd’hui privatiser et bétonner de cette façon le littoral au cœur du Parc National des Calanques et parallèlement détruire les cabanons de Maldormé (en zone urbaine), cette Ville marche sur la tête ou obéis à des intérêts très obscurs.
    Où sont l’Etat et la Justice ?

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  17. JL41 JL41

    C’est moche ce truc, encore plus moche que le fortin. Il aurait mieux valu laisser le site en l’état. On n’arrête pas de saloper la nature.

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  18. leravidemilo leravidemilo

    Trés bon article,bien documenté. On en apprend de belles! “Légèreté” et relâchement certain des services de la ville (comme de bien entendu) mais aussi de la préfecture,confiscation de l’espace public,bien sur,métaux lourds al dente,retours de services (électoraux) rendus,connexions avec des affaires du grand banditisme (et celles de Guérini)… décidément,le cocktail des nuits marseillaise,et de leurs “professionnels compétents” ressemble à un sacré brouet,et,de ce belvédère,la vue est bien opaque,sauf sur la (bien nommée) calanque du mauvais pas! Décidément, Moraine est bien devenu le premier de la classe en matière de defferisme et,à ce titre,promis à un bel avenir. Ce n’est pas le cas pour le parc “national” marseillais qui,avec les raisonnements spécieux du dit Moraine (les bars musicaux dans les zones à faible densité urbaine) ne ressemblera plus à rien!

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  19. Paul RABIA Paul RABIA

    En t’elle comment peut on contacter les journalistes de marsactu ?mis type et boulle de gum

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  20. Anonyme Anonyme

    C’est top ! Avec la nouvelle autorisation donnée par le Parc National des Calanques à l’isune de Gardanne, les fous de musique pourront toujours se dire que grâce au Parc, au bar musical de l’Escalette, ils pourront caguer en live dans une ambiance branchée… directement aux égouts. Pauvre Parc National, qui s’oppose à la construction d’un bar, mais autorise le déversement des boues rouges !

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