Avant Netflix, les mémoires de Varian Fry, trésor oublié des éditions Agone
La plateforme de vidéo à la demande a lancé le 7 avril sa mini-série "Transatlantique", consacrée aux aventures de Varian Fry, Américain envoyé à Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale pour y sauver des réfugiés venus de toute l'Europe. Un personnage méconnu, dont la petite maison d'éditions de gauche Agone défend la mémoire depuis longtemps.
Dans les locaux de la maison d'éditions, à Marseille. (Photo : LC)
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ATTENTION !!! A revoir le paragraphe où est rapidement mentionnée “la vieille association Varian Fry”, paragraphe inexact et incomplet.
Ce n’est pas Agone comme la tonalité de l’article pourrait le donner à penser, qui est l’acteur principal de la mise en lumière de Varian Fry, mais Jean-Michel Guiraud, l’un des historiens spécialistes de Marseille sous l’Occupation et fondateur de cette association Varian Fry pas si “vieille”.
Dont en outre l’adresse n’est pas celle indiquée dans l’article qui a besoin d’une mise au point.
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Article très intéressant ! Je ne savais pas qu’il y avait cette opposition entre la (petite) association Varian Fry et la (petite) maison d’édition, quel dommage !
C’est un personnage et une histoire oubliée de Marseille, qui méritent une mise en valeur tant il y a de fils à tirer à partir de ces quelques mois d’activité de V.Fry à Marseille.
J’ai pu toutefois assister à une intervention de l’association Varian Fry, autour il me semble d’une expo, en milieu scolaire, et c’était fort intéressant, je n’en ai pas gardé une image de “heros du gouvernement américain” : il avait bien ete expliqué par le ou les intervenants qu’il s’était retrouvé sans moyens, à agir seul ou presque, et qu’il cherchait à sauver des intellectuels de gauche.
Netflix va en faire un heros de série, ça ne colle a priori ni à l’époque ni au personnage..
Par contre cet article me donne envie de lire ses mémoires, merci les éditions Agone !
Et vivement un véritable espace dédié à la 2de guerre mondiale dans un musée d’histoire de Marseille. Il y a tant de choses à raconter, des historiens et historiennes ont des choses à dire, et des temoins il en reste encore un peu..
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Et donc, moi qui le connaissais juste de réputation et qui suis en train de finir le visionnage sur Netflix : la série n’est pas exemple de défauts… et je ne sais pas encore quelle part est romancée (car je ne veux pas me “spoiler” la fin ;-).
Mais une chose qu’elle ne fait pas, est d’en faire un héros américain soutenu par les américains ! Certainement pas. Personnage montré comme courageux, un peu paumé mais débrouillard, improvisant de son mieux dans un contexte fluctuant. Je ne pense pas, a priori, qu’elle trahisse la mémoire de son action (même si tout est un peu trop “propret” et notamment la rue marseillaise qui est manifestement… aixoise).
Bref je pense que la série, plaisante, fait oeuvre utile ne serait-ce que pour la mémoire (ex : interactions avec le Camp des Milles, dont on ne rappellera jamais assez l’existence).
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Bonjour, en effet, je partage aussi votre avis après avoir vu les premiers épisodes. Nous aurions dû préciser (et je vais l’ajouter de ce pas) que l’entretien a été réalisé avant la diffusion de la série. Les craintes de Thierry Discepolo sont donc exprimées a priori.
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Merci de donner accès à cette facette de Varian Fry grâce au travail des Editions Agone
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Bravo.
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