Au tribunal, Marseille Habitat face au “loupé” du 63 rue d’Aubagne

Actualité
le 29 Nov 2024
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Ce jeudi, le procès des effondrements de la rue d'Aubagne s'est attardé sur le numéro 63, propriété de Marseille Habitat. Certains travaux réalisés sont susceptibles d'avoir aggravé la situation.

Christian Gil, ex-directeur général de Marseille Habitat, devant Arlette Fructus et Julien Ruas. (Dessin : Ben 8)
Christian Gil, ex-directeur général de Marseille Habitat, devant Arlette Fructus et Julien Ruas. (Dessin : Ben 8)

Christian Gil, ex-directeur général de Marseille Habitat, devant Arlette Fructus et Julien Ruas. (Dessin : Ben 8)

Pour la première fois depuis le début du procès des effondrements de la rue d’Aubagne, les juges ont directement confronté la parole des experts à celle des décideurs. Après les volets technique et politique, vient donc le temps des responsabilités. Ou plutôt, de la tentative de les établir. Concernant le 63 rue d’Aubagne, une seule […]
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Commentaires

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  1. LN LN

    Incompétences, légèreté, jem’enfoutisme. A la tchatche, à la confiance, a la louche. A la marseillaise…
    L’administration Gaudin dans son entièreté.
    Comme ça doit perdurer, on imagine les difficultés à manager actuellement. Difficile de changer tous ces dysfonctionnements.
    Seulement voilà, il y a 8 morts. Auront ils seulement un poids ?

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  2. BRASILIA8 BRASILIA8

    A la lecture de l’article on a l’impression que tout a été fait pour laisser le batiment s’effondrer tout seul , démolition à moindre coup, pas de formalités administratives, pas d’avis de l’ABF …
    Ne pas commencer par investiguer la cave, ignorer le rôle des cloisons dans ce type de construction, ne laisser aucun rapport de visite , ne serai ce que pour se “couvrir” ce comportement va au delà de l’incompétence

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    La lecture du compte-rendu qu’a fait Marsactu du rapport de la CRC consacré à Marseille Habitat donnait à voir la qualité de la gouvernance et du fonctionnement de cet organisme. En gros, le summum du “m’en fouti” gaudinesque : https://marsactu.fr/marseille-habitat-satellite-municipal-sans-strategie-ni-boussole/

    On n’est donc que modérément surpris de voir le résultat de ce je-m’en-foutisme.

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  4. julijo julijo

    c’est consternant, dramatique, on devient dingue en sachant que des hommes et des femmes, des enfants, vivaient à l’intérieur !

    on pourrait mettre en cause le fameux : “homicide involontaire” tant de négligences additionnées mériteraient un “homicide volontaire” !

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  5. Palissade Palissade

    Nous jugeons ici sans connaître réellement l’ensemble du « dossier ». Aurions nous, chacune, chacun, ici, pu faire mieux que ces gens-là, à leurs places ?

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    • Thais Thais

      Beaucoup de commentateurs et de gens qui manifestaient en 2018 et manifestent encore auraient très certainement fait mieux, sans connaître une once du dossier.

      Le plus surprenant est qu’il est confirmé que « l’élément de rupture provient bien du 65 », entraînant le 63 dans sa chute.

      Ok il y avait de l’eau dans la cour, mais en quoi le propriétaire du 63 doit être tenu responsables du mauvais entretien du 65 et de sa chute ?

      On voit bien qu’il faut trouver des responsables. Ok pour l’expert qui aurait dû faire évacuer le 65 et les copropriétaires qui ont fait semblant d’entretenir l’immeuble en peignant la cage d’escalier, mais les autres, je ne vois pas en quoi ils sont responsables.

      Ça sent le non lieu ou la prison avec sursis qui ne sert à rien pour beaucoup.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Cher Palissade, je ne vois aucun jugement abusif dans ces commentaires, seulement la constatation, à la lecture des nombreux comptes-rendus d’audience qui font apparaître jour après jour des malversations et des carences, d’un immense gâchis (meurtrier). Oui, je suis indigné par ce drame, causé par l’impéritie et les erreurs des experts et des responsables politiques, erreurs qui sont souvent des fautes professionnelles. Je ne suis pas pour une justice par le peuple mais je n’oublie pas que les élus sont redevables de leur actions devant leurs électeurs et je pense qu’en l’espèce ils se sont plus occupés de leurs situation électorale que des responsabilités dont ils ont été chargés par les électeurs. Le problème est que ces gens-là n’ont rien fait et ils ont à en répondre devant les habitants de Marseille.

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    • julijo julijo

      si, si, Palissade, on connait bien l’ensemble du dossier !!
      d’abord parce que marsactu a toujours été présent pour la moindre péripétie et nous a informé, et il y en a eu ! (de la pluie, au chocolat !)
      et aussi parce qu’on a participé à toutes les phases de ce drame, en manifestant, signant…

      alors oui, trois fois oui, on aurait pu faire mieux, je dirais vulgairement, qu’il aurait été facile de faire mieux ! ne serait ce qu’en informant autour de soi, en alertant.
      ces élus qui ne pouvaient pas “travailler” parce que sujet tabou et non prioritaire !! ok, mais ont-ils pris conscience que des gens habitaient là, non ! et il y en avait au moins un qui encaissait des loyers…et il a rien vu !
      . la presse existe, le conseil municipal existe, ils avaient des tas de possibilités pour donner l’alarme et ils ne l’ont pas fait !! honte sur eux qui préféraient leur petit pouvoir d’incompétent à une attitude humaniste.
      quand on se tait, la plupart du temps, on est complice !

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    • Lili Lili

      L’ensemble du dossier a fait l’objet d’une enquête policière et de plusieurs juges d’instruction pendant 6 ans. Rien que ça. Venez donc aux audiences juger par vous même, elles sont publiques. Vous pouvez aussi suivre l’excellent live du procès sur Marsactu – un gros travail. Je vous rappelle enfin que tous les prévenus étaient rétribués pour des missions et des obligations auxquelles ils ont manqué, ce qui a conduit à ce drame.

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  6. Lili Lili

    Et pour répondre à Thais : la responsabilité du 63 est largement engagée dans l’effondrement. Marseille Habitat a déconstruit cet immeuble et l’a abandonné sans aucune protection face aux intempéries pendant des mois, ce qui a conduit au pourrissement du mur mitoyen avec le 65. Les experts Mazaud et Delepinay l’ont dit : si les murs porteurs des deux côtés avaient été réparés, il n’y aurait pas eu cet effondrement.

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    • Thais Thais

      Ça c’est votre raisonnement, votre déduction, vos conclusions.
      Les experts ne disent pas que seules les infiltrations ont causé le ventre de bœuf.
      De l’autre côté, entre le 65 et le 67, il n’y avait pas d’eau et le mur s’est affaissé.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      Le terme le plus précis en pathologie du bâtiment est le terme “bouffement” qui est aussi souvent utilisé en ingénierie et en pathologie des structures pour décrire un phénomène de gonflement localisé dû à des contraintes spécifiques comme l’humidité, l’usure des matériaux, ou des réactions chimiques (par exemple, gonflement des plâtres, ou des pierres).
      Contrairement à “ventre de bœuf”, qui peut évoquer une déformation plus globale et générale.
      Le “bouffement” reflète une idée plus précise et localisée, en lien avec l’état du matériau et les mécanismes en jeu.
      Je ne suis pas expert,ce n’est qu’une précision de maçon…

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