Au théâtre le Daki ling, les agissements du directeur ne font plus rire personne

Enquête
le 15 Fév 2024
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Depuis septembre, l'équipe du théâtre a été renouvelée deux fois, pour cause de départs successifs. Et la salle de spectacle marseillaise, spécialisée dans l'art du clown, traverse une grande période de malaise. D'anciens collaborateurs décrivent un fondateur instable et parfois agressif. De premières alertes avaient été lancées en 2022.

Le théâtre Daki ling, rue d
Le théâtre Daki ling, rue d'Aubagne. (Photo AC)

Le théâtre Daki ling, rue d'Aubagne. (Photo AC)

Au 45, rue d’Aubagne, les équipes se suivent et les départs se ressemblent. Depuis le mois de septembre, huit salariés sont partis du théâtre le Daki ling, et quatre membres du conseil d’administration ont démissionné. En cause, la personnalité complexe du directeur et fondateur, Christian Favre. Selon les témoignages recueillis par Marsactu, son management essore et abime les salariés qui subissent le climat délétère du théâtre spécialisé dans l’art du clown, créant ainsi un climat propice aux risques psychosociaux.

Plusieurs anciens collaborateurs de l’association City zen café nous ont détaillé des éléments qui décrivent cette nouvelle crise que traverse la petite salle de spectacle marseillaise, seulement deux ans après les événements qui avait nourri une enquête du journal Le Ravi, publiée en juin 2022. Parmi les huit départs depuis septembre, tous ne concernent pas des salariés “directs”, certains ayant le statut d’intermittents. Toutefois, par rapport au fonctionnement habituel de la structure, ce turn over représenterait l’équivalent de deux renouvellements complets de l’équipe en moins de quatre mois.

Pendant une période, tout se passait pourtant mieux au théâtre, avec une saison 2022-2023 sans incident notable. C’est à la rentrée que les choses ont commencé à s’envenimer. “J’ai assisté à des moments où il était dans un état complètement inadapté. Le 11 décembre, on a dû lui demander de s’en aller de l’accueil parce qu’il n’était pas en état de se présenter au public. Il s’endormait assis en train de fumer”, explique Émilie, membre du Mithe, la troupe de théâtre d’impro qui s’entraînait et se produisait deux lundis par mois au Daki ling depuis une dizaine d’années. Le Mithe vient de suspendre sa convention historique avec la salle de spectacle et ne souhaite plus s’y produire. Depuis le mois de janvier, la troupe s’exerce au théâtre Marie-Jeanne et cherche une solution viable pour remplacer définitivement ce partenariat.

Soit il était complètement foncedé, soit il était exécrable, à parler mal aux gens.  Et pour un gars qui accueille du public, ce n’est pas normal.

Denis, collaborateur

“J’ai vu le changement dans son comportement et je n’ai jamais retrouvé le collègue que je côtoyais en juillet”, explique Denis*, qui a collaboré au sein du théâtre. Dès le lundi matin de la rentrée de septembre, il affirme que Christian Favre lui a proposé de la kétamine, un puissant somnifère vétérinaire dont l’usage est détourné dans le milieu festif. Et dit avoir été dérouté par son comportement insaisissable : “Soit il faisait le gorille à se taper sur le torse, soit il était complètement foncedé, soit il était exécrable, à parler mal aux gens. Et pour un gars qui accueille du public, ce n’est pas normal”. Comme tous les autres collaborateurs recrutés ces derniers mois, Denis avait eu connaissance des difficultés passées du directeur, que lui-même ne cache pas, et était prêt à lui accorder une seconde chance. Il déchante vite quand il l’entend parler d’anciennes salariées, parties au cours de l’été : “Il parlait mal de mes anciennes collègues de qui j’étais très proche et dont le départ m’a peiné. Il disait qu’elles étaient incompétentes, frustrées ou mal baisées”.

Ce comportement instable de la part du directeur est corroboré par plusieurs témoignages que Marsactu a pu recueillir. C’est ce que raconte cet autre ancien collaborateur : “On ne savait jamais dans quel état il allait être, ce qui me faisait prendre beaucoup de retard dans mon travail. Un rien pouvait lui faire péter un plomb. Un jour, il a reçu un coup de téléphone perso qui l’a mis hors de lui. Il a jeté son smartphone et a retourné tout ce qui était sur son bureau”. Contacté par Marsactu, Christian Favre nie en bloc avoir été en état d’ébriété sur son lieu de travail depuis la rentrée de septembre 2023 ainsi qu’avoir été sous l’influence de n’importe quelle autre substance. Il nie également en avoir proposé à ses collaborateurs.

Denis est très marqué par cette expérience professionnelle et cet homme qu’il qualifie de “super menteur” : “Ça fait plusieurs mois que ça me tourne dans la tête parce que j’y pense le matin en me levant et le soir avant de me coucher”. Denis dit être allé voir la médecine du travail, l’inspection du travail et la maison des associations pour faire reconnaître l’inaptitude du directeur à tenir les rênes d’un théâtre, sans succès.

“J’ai une personnalité entière, méditerranéenne”

Parmi les personnes ayant jeté l’éponge, Bruno Krief, membre du conseil d’administration depuis une dizaine d’années et habitué du Daki ling depuis les quasi-débuts du théâtre. Il a démissionné le 13 novembre, par une lettre dans laquelle il exprime le danger pour la structure de laisser le directeur en poste dans cet état. “On a essayé d’écarter Christian Favre du Daki ling. D’abord, il a été d’accord, mais très vite on a eu des difficultés à lui faire admettre l’impossibilité de faire fonctionner le Daki ling dans l’état où il était. Plein de mauvaise foi, il est devenu incontrôlable et c’est arrivé à un stade où j’ai pris la décision de démissionner du conseil d’administration”, explique Bruno Krief à Marsactu. L’artiste a également annulé les trois semaines de stages de clown qu’il avait prévu de donner d’ici à la fin de la saison.

Concernant les huit départs successifs depuis la rentrée, le directeur mis en cause avance deux explications. D’une part, il décrit un “milieu professionnel exigeant auquel les jeunes salariés embauchés au Daki ling ne sont pas préparés”. Il justifie ainsi ses colères et la pression mise sur ses collaborateurs : “Septembre, octobre, c’est le moment où la saison reprend. Travailler dans un théâtre, c’est très compliqué, ça demande beaucoup d’efforts. Le rythme de travail, soit on l’embrasse et on épouse, soit on le subit. Et oui, je mets la pression pour que ces gens-là travaillent, ils sont payés pour ça”.

Mais le directeur admet que ces départs peuvent également s’expliquer par sa “personnalité” : “Je ne suis pas parfait, personne ne l’est. J’ai une personnalité qui est entière, méditerranéenne, sanguine, donc il ne faut pas me chercher. Quand j’estime avoir quelque chose à dire, je le dis, droit dans les yeux. Et ce n’est pas pour autant que je suis quelqu’un de violent”.

Un conseil d’administration passif

Ayant commencé à travailler en 2022, Gabriel* disait avoir un “job de rêve” pendant plusieurs mois, en parfaite cohésion d’équipe avec Christian Favre jusqu’à la rentrée 2023 où tout a basculé. Il décrit les mêmes sautes d’humeur imprévisibles, la même difficulté à construire un projet collectif. Et des incidents précis, comme lors d’un événement en extérieur en septembre dernier, lors duquel le directeur aurait consommé de la drogue “pendant l’installation du public, mettant en péril la réputation de notre institution et la sécurité du public et des artistes”. Selon lui, de tels comportements ont aussi un impact déplorable sur les relations avec les compagnies invitées en résidence au Daki ling. “Ces dernières ont exprimé des craintes légitimes concernant leur sécurité et la collaboration avec Christian Favre”, indique-t-il.

“J’ai proposé au conseil d’administration de reprendre le théâtre le temps que Christian se soigne, poursuit Gabriel. Le conseil d’administration aurait pu le mettre à pied, mais ce n’est pas ce qu’ils ont fait et ils ont préféré que je parte.” Même durant les quelques jours d’arrêt maladie qui seront posés par le directeur, la mainmise reste importante. Christian Favre garde son téléphone et son ordinateur professionnels. Il répond même à l’adresse mail normalement dédiée à la présidence du conseil d’administration.

S’il y avait des choses à refaire, je me mêlerais davantage de l’embauche de certaines personnees et je ferais peut-être des mises en garde sur la charge de travail.

Jean-Loup Lagavardan, ex président du CA

Ex-administrateur, Bruno Krief, se défend : “On est bénévoles, on a fait tout ce qu’on a pu, mais on n’arrivait plus à le contrôler”. Fidèle ami et président de la structure associative pendant six ans jusqu’au mois de février 2023, Jean-Loup Lagavardan n’a pas la même lecture des faits. Et ne voit pas dans les huit départs des derniers mois un problème structurel, arguant plutôt de contrats qui arrivaient à leur fin et “d’incompatibilité d’humeur”. Même s’il concède : “C’est vrai que Christian, il a son petit tempérament, il s’énerve et ça peut être bloquant. Moi aussi, il hausse le ton quand ça ne va pas assez vite. Je pense qu’il a des progrès à faire sur la gestion humaine“.  En tant que président, Jean-Loup Lagavardan avait le dernier mot lors des décisions du CA. “S’il y avait des choses à refaire, je me mêlerais davantage de l’embauche de certaines personnees et je ferais peut-être des mises en garde sur la charge de travail”.

L’avenir de la salle en question

Selon plusieurs témoignages, les finances de l’association sont aujourd’hui fragiles. Auprès de Marsactu, le directeur, qui est aussi propriétaire d’une partie des murs, fait état d’une situation “devenue très problématique en termes économiques” du fait de la hausse des prix. Il dit souhaiter vendre avant la fin de l’année. “Des études sont en cours, pour qu’il y ait soit un repreneur, soit que les murs soient vendus, mais que l’asso perdure et se concentre sur Tendance clown.” Le festival a lieu tous les ans au printemps et fait en grande partie la renommée du théâtre.

Ce vendredi, le conseil municipal de Marseille doit voter la subvention annuelle du Daki ling. Habituellement de 45 000 euros, elle passera à 50 000 euros. Une “augmentation mécanique liée à l’inflation et aux coûts de fonctionnement”, selon le service presse de la Ville. La municipalité confirme avoir été “alertée il y a quelques jours” sur des problèmes de ressources humaines au sein de l’association. “La Ville adressera un courrier au conseil d’administration pour qu’il clarifie la situation et donne des éléments de contexte”, indique la même source.

De son côté, le directeur campe sur sa position. “Le conseil d’administration m’a donné tout pouvoir pour engager l’association en son nom. Il me renouvelle toute sa confiance depuis 23 ans”, se félicite-t-il. Samedi dernier a eu lieu l’assemblée générale annuelle qui a vu l’arrivée de la mère de Christian Favre au poste de présidente.

* Les prénoms ont été modifiés

Actualisation le 15 février à 14h : modification d’un terme à la demande d’une source

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Commentaires

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  1. RML RML

    Mmmmm…étrange article…
    Je vois surtout le portrait d’un homme qui va très mal et est en prise avec des addictions…et dans les propos que la journaliste relève, presque personne n’en parle ou alors de manière très “morale”…jusqu’au commentaire sur la ketamine et le milieu de la fête,..
    Drôle de façon de qualifier aussi les de salariés “indirects”. Un intermittent à un Cdd avec le daki ling. Ou alors la journaliste veut dire su ils sont salariés par d’autres personnes ce qui n’en faient pas des salariés sous la responsabilité du directeur…
    Tout se mélange un peu là…
    Enfin bref, décidément rue d’Aubagne il se passe toujours quelque chose…

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  2. MarsKaa MarsKaa

    J’ai lu de façon distraite le début de l’article, n’en voyant pas l’intérêt, une impression de s’immiscer dans des affaires privées, et puis finalement l’article a retenu mon attention jusqu’à la fin, où se trouve le plus important.
    Ça pose question, en effet.

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  3. pas glop pas glop

    Les pratiques du directeur (harcèlement, dénigrement…) vis-à-vis des salarié·e·s, des intermitent·te·s et des personnes en service civique sont connues depuis des années

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  4. Patafanari Patafanari

    Vu de loin, ça fait choc de mentalités, voire choc de civilisations. Le quadragénaire gros déconneur, hyper tendu et jeanfoutre à la fois contre la génération ouin-ouin, offensée et victimaire. Les clown blancs et l’Auguste, finalement.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Qu’appelez-vous exactement la “génération ouin-ouin” ? S’agit-il de ces gens qui entendent se faire respecter, et n’acceptent pas le management incompétent et toxique, “l’humour” beauf, le sexisme, le harcèlement et tous ces trucs que la loi interdit ?

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    • Zumbi Zumbi

      Vu de loin, parlons pour ne rien dire.

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  5. Dark Vador Dark Vador

    Si le théâtre et en manque de clows, il peut toujours s’adresser au Département et à la Métropole. Martine est fin prête depuis longtemps pour toutes prestations liées à la pochardise et la rigolade. Le publics sera au rendez-vous, il l’est déjà, bon gré mal gré, depuis très (trop) longtemps.

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  6. didier L didier L

    Bref, le harcélement au travail, l’autoritarisme , la fuite des salariés, les pb de hiérarchie etc … ce n’est pas que dans les ” méchantes” entreprises capitalistes, on le savait, mais là, quel cirque !

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  7. neom neom

    Pourquoi cet article? Ce serait une info s’il s’agissait de la Criée mais le Daki Ling (Qui connait ce théâtre en dehors d’un certain microcosme?) c’est un fait divers. A quand un article sur le boulanger de la plaine qui picole et gueule sur sa vendeuse?
    On s’intéresse aux chiens écrasés quand ils le sont RUE D’AUBAGNE

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    • Charly Charly

      Peut-être parce que le boulanger n’est pas subventionné à hauteur de 50 000€ par la mairie ?

      Et ceci dit, je veux bien avoir la liste des commerçants qui gueulent sur leur vendeuse, histoire de savoir où ne pas aller.

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  8. Alceste. Alceste.

    8eme, il va falloir recruter des greffiers et en pagaille, car si vous souhaitez vous attaquer aux incompétents ne serait-ce que ceux cités dans les rapports de la CRC vous avez du travail.
    Dans la liste,les plus redoutables sont les toxiques.
    Au sujet des humoristes de mauvais goût comme Bigard, que je n’apprécie pas du tout, il suffit de ne pas les écouter ou les voir.
    Mais malheureusement, là où ils se produisent ils font le plein.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Avant de répondre au hasard à un commentaire, il s’agirait de le lire. J’évoquais les relations de travail, et rien d’autre.

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  9. julijo julijo

    j’ai pas bien tout compris !!
    mais, ce qui est plus clair c’est : la subvention de 50.000 euros prévue par la ville, et là ce sont aussi mes sous !!!

    et puis que vient faire la mère de favre là dedans en remplacement de lavagardan ?
    christian favre est (était ?) directeur et fondateur, et donc aussi propriétaire ? elle a hérité ?

    brumeuse et inquiétante cette histoire….

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    • Alceste. Alceste.

      Si vous avez le temps, éditez le tableau des subventions octroyées par la ville de Marseille aux associations et leurs montants.
      Là, vous constaterez ce qu’ils font avec vos sous.
      Le terme de stupéfiant est faible.

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    • pas glop pas glop

      Mme Favre était propriétaire du Daki ling (de tout l’immeuble ?) avant de le donner à son fils il y a quelques années.

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    • julijo julijo

      ok, “pas glop” merci.
      je suppose que l’asso cityzen café est chargée de la gestion de la salle de spectacle…

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  10. julijo julijo

    alceste, je ne faisais pas ce commentaire pour accrocher négativement la municipalité, comme à votre habitude.
    votre pathologie n’est pas contagieuse.

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  11. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    La vie des scènes marseillaises :
    – Théâtre Toursky, un théâtre en héritage (la nouvelle directrice est la veuve de Richard Martin)
    – Théâtre des Calanques et Opéra habillés pour les hivers à venir par la CRC
    – le Théâtre des Allobroges qui devient un… marché alimentaire
    – maintenant Daiki Lin où on fait semblant de découvrir que le “directeur” est “instable”

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  12. Alceste. Alceste.

    Julijo, l’actuelle mairie n’est pas plus pire que la précédente, elle arrose sans modération avec nos sous les associations et dont certaines suscitent l’étonnement voire la surprise.
    Donc ne soyez pas obtu, les zélus actuels ne sont pas des perdreaux de l’année, ils utilisent les mêmes moyens.
    Avant de crier “Aie”, allez jeter un œil sur cette fameuse liste avec les sommes en face,et vous constaterez l’ampleur des dégâts.
    50000 euros pour un atelier de clowns,avouez qu’il faut oser.

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    • julijo julijo

      arretez de m’interpeler, je ne suis pas non plus un perdreau de l’année à qui on doit tout expliquer, évidemment, des choses m’échappent, mais je me débrouille sans vos explications trompeuses.
      la nullicipalité gaudin n’a rien de comparable avec le printemps marseillais. les justes critiques qu’on peut faire envers les élus d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec la politique des copains incompétents qu’on a subit pendant quasiment 30 ans.
      tant pis pour vous si vous ne l’admettez pas.
      arrêtez avec vos arguments redondants et réitérés vous allez ressembler au troll de vassal.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      “atelier de clowns”, je savais que vous ne captiez rien en matière de politiques culturelles, je constate en plus que vous êtes méprisant concernant la culture.
      Alors que le souci n’est pas le contenu mais le contenant : maltraitance au travail.

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  13. Alceste. Alceste.

    Là vous êtes dur !

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  14. Dark Vador Dark Vador

    J’ai autant de plaisirs à lires les articles que les commentaires lecteurs qui les glorifient ou les détestent! Continuez s’il vous plaît à ne pas être d’accord entre vous. Je me délecte très souvent à l’avance de vos algarades, gentilles, aimables, parfois gracieuses mais toujours respectueuses. La qualité Marsactu 😄

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  15. Alceste. Alceste.

    Avant d’aboyer 8eme, prenez deux secondes, les toxiques sont les gens qui “pourrissent” la vie des autres quelque soit le milieu,y compris culturel et nous en avons quelques exemples récents.

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