Colères, SMS douteux, violence : le comportement toxique du patron du FID ne passe plus
Au FidMarseille, festival de cinéma à la renommée internationale, la figure tutélaire du délégué général Jean-Pierre Rehm vacille. Les témoignages de salariés, stagiaires ou bénévoles, recueillis par Marsactu dessinent "un climat de terreur".
Jean-Pierre Rehm est délégué général du FIDMarseille depuis 2001. (Image FIDMarseille)
Commentaires
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Merci pour cet article. Vous avez parfaitement réussi à articuler, je trouve, d’une part les dérives personnelles propres à ce directeur et d’autre part le contexte de manifestations culturelles où, trop souvent, l’affranchissement par rapport au droit du travail, l’hyperpersonnalisation et parfois même une sorte de culte de la personnalité du chef rendent possibles des aberrations de ce genre.
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Ces divers témoignages font état de harcèlement moral ainsi que d’une agression. Quand au “brillant” ” intellectuel” il devrait savoir que les cimetières son t plein de personnes irremplaçables. En outre il devrait savoir que la véritable culture c’est d’abord un certaine façon de vivre ensemble et de respecter les autres.
Pour le harcèlement moral : Le harcèlement moral est un délit. Il entraîne la dégradation des conditions de travail. Il est puni dans le secteur privé comme dans le secteur public. La loi organise la protection des salariés, des agents publics et des stagiaires.
Sanction prises par l’employeur
Tout salarié ayant commis des agissements de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires prises par l’employeur : mutation, mise à pied voire licenciement.
Sanctions prises par la justice
Le harcèlement moral est un délit puni jusqu’à :
• 2 ans de prison
• et 30 000 € d’amende.
De plus, l’auteur de harcèlement moral peut être condamné à vous verser des dommages-intérêts (préjudice moral, frais médicaux…)
Voir : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2354
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Il est dangereux de confier une équipe à ce type au comportement bipolaire. Son poste le met en situation de subordination aux instances dirigeantes de l’association : président, bureau, CA,tutelles car ces boîtes vivent de subventions publiques.
Ceux qui, informés,laissent subsister la situation prennent de lourdes responsabilités y compris pénales.
Quant à ceux qui parlent de son génie, ils sont victimes sans doute du syndrome de la servitude volontaire.
Dégage ! Ou alors au gnouf !
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Le gars est sous pression, et n a pas de garde fou.. tout est alors possible… c est une personnalité (qui est responsable de ses actes) et aussi un système (quo permet ses actes, les toler ) qui sont en cause. Bravo à ceux qui osent refuser, s opposer, denoncer, parler. Ce n est jamais facile.
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T
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Mais que veut donc dire “Fid” ?
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C’est une question que se pose beaucoup de monde ! Originellement, cela correspondait à Festival International du Documentaire. Mais le festival, sous l’impulsion de Jean-Pierre Rehm notammant, a progressivement élargi le champ, se tournant vers les “cinémas du réel”, et la notion de documentaire est tombée du titre. Il faut donc aujourd’hui dire “FIDMarseille” ou Festival international de cinéma de Marseille. Jean-Pierre Rehm s’en explique ici : http://leblogdocumentaire.fr/pourquoi-le-fid-marseille-ne-dit-plus-documentaire-entretien-avec-jean-pierre-rehm/
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Qu’il soit sous pression c’est une chose, ça peut s’entendre et se comprendre. Qu’il se comporte comme un être odieux, un petit chef terrorisant et harcelant ses subordonnés c’en est une autre. Un vrai leader doit savoir maîtriser ses nerfs et ses émotions. De plus je note que ce monsieur a beaucoup de mal à se remettre en question : sur certains points, ce sont tous les autres qui ont tort.
Face à tout cela, les salariés ont tout simplement intérêt à faire, eux aussi, leur “#metoo” et à dénoncer ces agissements insupportables, et, rappelons le, hors la loi (harcèlement moral, injures publiques, diffamation même) Il a pu continuer ainsi durant toutes ces années par la peur qu’il inspirait aux gens : que ceux ci relèvent la tête est une bonne chose.
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