Aix et Marseille sauvent Macron et les périphéries votent Le Pen
Plus qu'en 2017, le département des Bouches-du-Rhône offre un paysage politique clivé entre les grandes métropoles, Aix et Marseille, qui portent le président sortant en tête et les périphéries ouvrières ou rurales où le vote RN fait basculer plus de 30 communes pour être dominant dans 80 sur 119.
Les bulletins du second tour de l'élection présidentielle. (Photo : Emilio Guzman)
L’implantation du FN dans le sud (et en France) est plus liée aux rapatriés d’Algérie qu’autre chose. C’est le terreau initial.
Ce serait bien d’avoir ces mêmes cartes avec les “suffrages non exprimés” (blanc, nul, abstention).
C’est compliqué de faire des analyses sociologiques de votes. Les facteurs sont multiples. Il y a quelque chose autour de la voiture en effet, de le vie repliée sur soi, mais ça ne suffit pas.
Plus dans les terres il y a des campagnes “vertes-rouge”.
Il est certain que les bassins industriels, parfois déclassés, sont le substrat moderne du FN (voir son implantation dans le nord de la France).
Mais bon, l’aménagement du territoire est une chose, les médias en sont une autre.
Il y aurait plus de Marsactu et moins de CNews/BFM, il y aurait moins de FN.
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