Aix-en-Provence : un colloque littéraire annulé à cause d'un boycott d'Israël
Aix-en-Provence : un colloque littéraire annulé à cause d'un boycott d'Israël
« Ecrire aujourd’hui en Méditerranée : échanges et tensions« . C’était le thème d’un colloque que devait accueillir l’année prochaine l’Université de Provence. Seulement les tensions l’ont emporté sur les échanges. « La présidence de l’université a été informée du refus de certains participants de dialoguer avec un auteur et universitaire israélien. La décision a été prise d’annuler la manifestation« , indique-t-elle dans un communiqué.
L’explication du président d’Aix-Marseille I Jean-Paul Caverni est brève, voire sèche : « toute entrave à l’universalité est contraire à l’essence de l’université. Tout universitaire qui met comme condition à sa participation à un colloque la non participation d’un autre universitaire falsifie l’esprit de l’université et par là-même s’en exclut. »
Un « auteur majeur » à la manoeuvre
Sur Rue 89, Jean-Raymond Fanlo, professeur de littérature espagnole et membre du comité d’organisation rappelle que la plupart des co-organisateurs étaient opposés au boycott, mais précise : « nous étions coincés, dans la mesure où l’un des auteurs boycotteurs est un écrivain majeur, autour duquel nous allions organiser une vaste opération dans les écoles marseillaises à la rentrée prochaine. » Car l’autre option un temps envisagée, repousser la venue de l’auteur israélienne Esther Orner est mal passée auprès d’elle.
Tout comme le projet d’Union pour la Méditerranée, l’art est encore une fois victime du conflit israélo-palestinien. En 2008, le Salon du livre de Paris, dont l’invité d’honneur était Israël avait déjà fait l’objet d’un boycott (controversé y compris parmi les écrivains du monde arabe). Et en juin, les cinés Utopia avaient déprogrammé une comédie romantique israélienne après l’assaut contre la flotille humanitaire qui tentait de briser le blocus de Gaza. On regrettera surtout que les auteurs du colloque d’Aix-en-Provence n’aient jusqu’à présent pas souhaité justifier leur acte (Jean-Raymond Fanlo affirme s’être engagé formellement à ne pas divulguer leur nom).
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Commentaires
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Honteux!
pourquoi pitoyablement refuser de publier le
nom des écrivain à l’origine de ce boycott,
pas leur nationalité, leur médiocrité en souffrirait?
c’est le rôle des organisateur d’être transparents
et didactiques.
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merci à la politique pro-palestinienne de la france
merci à l’europe qui envoie des milliards € au regime corrompus du hamas
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