[Vidéo] Délogés, mal logés et militants se livrent face-caméra
Après le choc, le sursaut. Dans les heures qui ont suivi les effondrements, très vite, des réseaux militants ont commencé à agir. Chacun à sa façon souhaitait participer à l’élan de solidarité avec les victimes et leurs familles et, très vite, avec les délogés qui se comptent en centaines au bout de quelques semaines seulement. Un collectif de cinéastes, notamment autour de l’association des auteurs réalisateurs du Sud-Est-(ARSE) décide de participer à sa manière à cet élan solidaire. “Nous avions envie de nous mobiliser avec les moyens du cinéma, explique Charlotte Penchenier. Notre idée de départ était d’offrir une tribune aux habitants de la rue d’Aubagne, puis aux personnes délogées“. La seconde, liée, est de faire de ces tribunes offertes une chronique mensuelle “tous les cinq du mois” qui permettent de penser la ville et sa transformation.
“Notre volonté est d’arriver à tenir jusqu’aux municipales pour que cette problématique du mal-logement continue d’alimenter le débat public”, reprend la cinéaste. Les réalisateurs volontaires se sont entendus sur un cadre, une manière de tourner “qui ne soit pas une interview mais permette de laisser la parole s’exprimer”. Les permanences hebdomadaires à Destination Familles ou au Molotov offrent les premiers cadres aux témoignages, propres à l’effet de sidération des jours d’après. Ensuite, la quête a été plus complexe, plus douloureuse parfois. La collecte se poursuit pour faire émerger cette parole collective.
Benoît Gilles, rédacteur en chef de Marsactu
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
super travail de reccueil de témoignage !
Se connecter pour écrire un commentaire.