Vassal, à côté de la plaque

Billet de blog
le 17 Jan 2020
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Réponse à votre article sur la volonté de Martine Vassal de poser une plaque commémorative pour les vies perdues de la rue d’Aubagne

À Marseille, c’est une crise humanitaire que l’on vit. Mais pas que. La violence des symboles et des mots aussi. Depuis le drame de la rue d’Aubagne, les arrêtés de péril et les évacuations d’immeubles pleuvent. Partout. Comme la pluie qui tombait la veille des effondrements. Celle que l’on accuse. Celle qui nous fait porter le chapeau, celle pour laquelle les élus indignes en profitent pour ouvrir grand leurs parapluies.

En fait non, bien réfléchis, ce n’est pas la pluie de Gaudin mais plutôt le PLUi de Vassal. Ça oui. Entre autres. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, le plan de Vassal qui dit, « continuons à construire pour les riches et engraisser les promoteurs, les pauvres peuvent attendre ». Vassal, on lui doit aussi l’annulation du Programme Local de l’Habitat pour mieux poursuivre une politique de ségrégation sociale.

Et c’est elle qui voudrait comme premier geste de son mandat municipal, poser une plaque pour les vies perdues sous les décombres ? Celle qui n’a jamais foutue les pieds à Noailles? Celle qui ne pense qu’à une chose, le pouvoir, quitte à nous voler nos larmes? Non, la plaque, tu la poseras pas. Et si les proches des victimes et les habitants la veulent, on est là, nous, les habitants ! Vassal, t’es à côté de la plaque.

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