[Stage jour 3] Conférence de presse au rectorat

Billet de blog
le 11 Jan 2023
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Le troisième jour de mon stage, je suis allé au rectorat pour assister à une conférence de presse avec le recteur et le Dasen.

Le secrétaire général adjoint, le recteur et le dasen lors de la conférence du 11 janvier. (Photo : Mathias Martin-Baffa)
Le secrétaire général adjoint, le recteur et le dasen lors de la conférence du 11 janvier. (Photo : Mathias Martin-Baffa)

Le secrétaire général adjoint, le recteur et le dasen lors de la conférence du 11 janvier. (Photo : Mathias Martin-Baffa)

Pour ce 3e jour de stage je suis allé au rectorat pour assister à des discours du recteur, Bernard Beigner, le Dasen adjoint, Dominique Leporati et le secrétaire général adjoint, David Lazerini.

Vu que je me doute que Dasen n’est pas un titre dont tout le monde connaît la signification, Dasen veut dire : directeur académique des services de l’éducation nationale. Ils sont chargés d’animer et de mettre en œuvre la politique éducative dans les départements.

Pour commencer, il a fallu y aller à ce rectorat, alors j’ai pris le bus avec Benoît Gilles de Marsactu, pour Aix-en-Provence. Le trajet était plutôt agréable et quand on est arrivés, on est directement partis pour ne pas être en retard.

Premièrement le recteur a parlé du budget qu’ils avaient pour les projets et les innovations. L’éducation nationale, au niveau de la France, dispose de 60 milliards d’euros. Mais de ce nombre faramineux “seulement” 150 millions vont êtres dépensés pour le projet écoles du futur.

Écoles du futur”, c’est le projet que le président, Emmanuel Macron est venu présenter le 25 août à la Sorbonne qui consiste à créer des écoles/collèges/lycées avec des méthodes différentes, où pour une fois ce seraient les professeurs qui s’adapteraient et non pas les élèves. À l’origine, les professeurs devaient même être recrutés directement par les écoles. Ce dispositif a été testé en avant-première à Marseille, et il va maintenant être étendu à la région. Ce projet est illustré par du matériel flexible et une “autonomie renforcée”. C’est comme le veut le recteur une grande innovation, car il y a déjà 67 écoles engagées et bientôt 72. Dans ces établissements les élèves étudient mais avec des thématiques différentes des sujets différents, car finalement c’est la structure qui est flexible. Pour ce qui est du problème des professeurs le recteur a dit, je cite ” On va pas créer le mercato des profs “ donc comme vous l’avez compris cela suit finalement la technique de recrutement basique.

(Photo : Mathias Martin-Baffa)

Le recteur a aussi et surtout même, insisté sur le projet des microstructures, auquel il tient particulièrement. Marseille a en son sein le tiers des microstructures nationales. En effet, 30 % des micros collèges et des micros lycées en France seraient à Marseille avec l’ouverture de 10 micros collèges et 10 micros lycées cette rentrée. Si je devais expliquer ce qu’est une microstructure je dirais que c’est des collèges/lycées pour les élèves qui ont décroché ou ceux avec des parcours différents. Pour les aider à recoller avec les études, d’après le recteur, “on part de l’élève”, et “quand un jeune veut aller de l’avant on réussit tout”. Mais évidemment et malheureusement pour l’instant tous ces établissements sont pleins à craquer donc il faudra attendre que des places se libèrent ou que de nouveaux soient construits pour les intéressés.

Personnellement, je trouve que cette idée de microstructure est une très bonne idée. Car dans mon collège, je connais plein de personnes qui sont en échec scolaire/ qui ne viennent plus en cours, et cela à cause de leur milieu ou justement comme le recteur l’a dit à cause de leur parcours. Et je pense que pour certains, des établissements avec très peu d’élèves comme les microstructures pourraient les aider, car oui, je ne l’ai pas dit au début mais une microstructure est avant tout un établissement avec très peu d’élèves.

Enfin à la fin le recteur a dit sur un ton affirmé, “Marseille est la capitale éducative de France”, ce qui a semblé amuser le Dasen adjoint. C’est plutôt ambitieux, mais qui sait.

Le Dasen adjoint, Dominique Leporati (Photo : Mathias Martin-Baffa)

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